EDMONTON, Alberta
NOUVEAU CHEVALIER - Lundi dernier 14 juillet, Fête nationale de la France, M. le Consul de
France À Edmonton Marcel Ollivier remettait au RP. Maurice Métayer, o.m.i, ses insignes de
Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Cette décoration est la seconde plus importante décernée
cette langue et traduites en français.
La fièvre du Klondike
s'empare d’Edmonton
À camptér de demain, jeudi,
Edmonton prendra un nouveau
visage, celui de ses ‘Journées
annuelles du Kiondike’', Plu-
sieurs des rues de la ville de-
viendront autant de pistes de
danse, plusieurs établissements
commerciaux auront retrouvé u-
ne devanture qui leur était fa-
milière au début du siècle et,
par milliers, les citoyens de la
ville se rendront au travail ou,
simplement, se promèneront
dans les rues vêtys de costumes
d'époque, Et la fête durera ainsi
jusqu'au 26, |
Pour vous aider À mieux cé-
lébrer ou À mieux vous situer
dans tout ce qui se déroulera,
nous vous présentons un bref
résumé des activités.
Et d'abord au Terrain de l'Ex-
position: .
Les portes s'ouvriront tous les
jours, sauf vendredi, &8h, le ma-
tin. Les manâges ouyriront à 10
heures ie matin sauf demain, a-
lors qu'ils n'ouvriront qu'à midi,
À
Ë
Ë
«
$
c|
;
Enregistrement no 1581
après le défilé traditionnel, Les
courses débuteront au Parc
Northlands à 9h, tous les jours, et
11 y aura spectacle tous ies soirs
À 9h, suivi d'un feu d'artifice,
Evidemment, {1 y a aussi tou.
tes les autres attractions que
l'on trouve au Terrain de l'Ex-
position, Mentionnons entre au-
tres le Silver SUpper Saloon, la
section Wlts's Somethin* Else,
le Village du Klondike, la mine
Chilkoot, les tirages quotidiens
(automobite, appareils de tv.,
etc.)
Ailleurs dans la ville, men-
tionnons les spectacles continus
offerts À tous ceux qui partiront
ou arriveront À l'aéroport inter-
uational, les spectacles quoti-
diens présentés dans les grands
centres d'achats (Bonnie Doon,
Meadowlark, Centennial Village,
Capilano, Northgate), le mélo-
drame “Deadwood Dick! présen-
té au Citadel, les kiosques am-
bulants, les fanfares qui défile-
ront quotidiennement dans les
rues, etc,
À ne pas oublier, en particu-
Lier, la ‘’Promenade!! du diman-
che 20, les courses sur la rl-
.vière North Saskatchewan, et le
B-B-Q texan,
Enfin, pour vous aider à mieux
vous aituer sur le Terrain de
l'Exposition, nous publions dans
une autre page une carte indica-
tive de l'endroit, :
Vous voilà maintenant prêts...
amusez-vous bien!
4
C'est dans l'église paroissia-
le St-Dominique à Cold Lake,
Alberta, que Son Exc, Mgr Lau-
rent Morin, évêque de Prince
Albert, a imposé les mains à
Gérard Bourbeau pour lui con-
férer l'ordination sacerdotale,
Une centaine de parents, amis,
prêtres, religieux et religieuses
ont pu apprécier la belle simpli-
cité du nouveau rituel des or-
dinations, « ‘
La mère, les frères et soeurs
du nouvel ordonné étaient tous
présents, sauf Jeannine, pour re-
cevoir la communion et la pre-
mière bénédiction de Gérard,
Parmi les concélébrants, on
remarquait M. l'abbé Hébert,
oncle du 1: uvel ordonné, venu
du Québec pour la circonstance,
Après la cérémonie tous é-
Mercredi le 16 juillet 1969
Suite aux incidents de Thérien..
_ Lancement d’une
souscription publique
L'on se souviendra sans dou-
te des incidents survenus à Thé-
rien au début de juin dernier a-
lors que les parents francophones
de l'endroit, dans un geste soli-
daire et spontané de protesta-
tion À l'endroit du principal de
l'école locale, avaient ni plus
ni moins empêché ce dernier
de pénétrer à l'école,
Le principal avait refusé aux
‘ enfants de l'école de Thérien
la permission - sinon le droit -
de subir en toute quiétude l'exa-
men annuel de français de l'A,
E,B.A, ou, si l'on préfère, le
“Concours de français de l'A,
c.F,.A,!, C'était la goutte
d'eau qui fit renverser la coupe
déjà pleine d'amertume des pa-
rents qui avaient déjà plusieurs
autres griefs à l'endroit du prin-
cipal, un M, Lummerding,
Les parents lui interdirent
donc l'accès À l'école et gagnè-
rent finalement leur point puis-
que le principal fut rappelé à
Bonnyville et subséquemmment
transféré à une autre école, dans
une autre localité de la Division
” scolaire,
PROCES -
Mais les choses n'en sont pas
tout à fait restées IA Au cours
du blocus des parents, certains
ont peut-être fait preuve de trop
d'enthousiasme et de spontanéi-
té... et des poursuites légales
ont été intentées contre eux, Ils
sont deux À être accusés de voies
de fait sur la personne du prin-
‘Ordination sacerdotale de
M. l’obbé Gérard Bourbeau
taient invités À partager un re-
pas fraternel  la cafétéria de l'é-
_cole, gracieusement préparé par
les dames de la paroisse St-Do-
minique, À la fin du repas, M,
l'abbé Fernand Croteau, curé,
l'hôte de la fête, souhaita la
bienvenue au nouveau prêtre na-
tif de la paroisse, À sa famille,
aux prêtres et religieuses et a-
mis présents.
M, Jacques Baril, beau-frère
de Gérard, invita M, le Juge J,
M, Déchêne À présenter un toast
au nouvel élu, ce qu'il fit avec
l'éloquence qu'on lui connaît en
rappelant le long trajet suivi par
Gérard pour en arriver au ser-
vice du Selgneur comme prêtre
de son Eglise. Avec finesse, M,
le Juge, rappela l'influence de la
(suite À la page 16)
: L'Angleterre s’alarme
du nombre croissant des avortements
LONDRES - Les membres de la "British Medical Association!
ont lancé un cri d'alarme contre l'augmentation{inquiétante du nom-
bre d'avortements pratiqués en Grande-Bretagne,
ls ont demandé, au cours de leur conférence annuelle, l'ouver-
ture d'une éñquête sur la manière dont la loi autorisant l'avorte-
ment, sous certaines conditions, est appliquée, Cette loi, entrée
en vigueur en avril 1968 autorise l'interruption de la grossesse :
lorsque celle-ci comporte un risque pour la santé physique ou mo-
: rale de la mèêre, de. l'enfant À naftre ou des autres enfants de la
même famille, : Depuis juin 1968, près de 24,000 avortements
ont été pratiqués en Grande-Bretagne. De très nombreusès 6.
. trangères vignnent en Angleterre pour profiter de cette loi, Une
étrangère ne corinaissant aucune adresse en Angleterre, affir-
me le ‘’Dajly Express'!, n'à qu'à débarquer À l'aéroport de Lon-
dres et demander À un chauffeur de taxi qui saura tout de suite
où la conduire,
cipal et leur procès doit avoir
lieu dans quelques jours.
Personne - lesintéressts eux-
mêmes les premiers - ne tavori-
se la violence et l'on ne peut que
déplorer ce qui est arrivé, . Mais
dans le contexte que l'on sait,
il est assez facile de compren-
dre leur geste,
C'est précisément ce qu'ont
pensé quelques citoyens de Thé-
rien qui se sont mis ensemble
pour former un Comité qui a
mission de lancer une souscrip-
tion publique pour venir en aide
aux deux personnes poursuivies,
SOUSCRIPTION - .
L'on a demandé l'aide du lran-
co-albertain et nous avons ac-
cepté de les aider dans la me-
sure du possible... en transmet-
tant leur appel à tous nos lec-
teurs et en acceptant de rece-
voir pour eux les dons qui se-
ront envoyés,
Précisons immédiaternent
deux choses: ce faisant nous vou-
lons rendre service, comme c'est
notre devoir, pensons-nous, de le
faire à l'endroit des nôtres; nous
endossons totalement l'initiative
du Comité des citoyens de Thé-
rien, mais pas pour autant l'u-
sage de la violence qui l'a fait
naître,
Quant À l'Association Cana-
dienne-française, il est bien é-
vident ‘que ce n'est pas son rôle
de s'engager dans pareille {nit{a-
tive et cela, les responsables du
Comité de souscription l'ont bien
compris en s'organisant eux-mê-
mes, Reste que les A,C,F,A,
régionales peuvent, si elles le
désirent, participer à la sous-
cription, Et nous avons appris,
officieusement, que deux d'en-
tre elles avaient déjA accepté
de poser ce geste de sympathie
À l'endroit de leurs compatrio-
tes de Thérien en faisant un don
au Comité,
Mais 51 la souscription publi-
que que nous lançons aujourd'hui
en colläboration avec le Comité
des citoyens de Thérlen doit être
un succès, c'est d'abord et avant
tout de nos lecteurs qu'il en dé-
pendra.
Des gens ont posé un geste
peut-être discutable, mais cer-
tainement compréhensible dans
les circonstances. Comme ges-
te personnel de solidarité cana-
dienne-française, nous vous de-
mandons aujourd'hui de leur ve-
nir en aide,
A vous de juger, À vous d'agir,
Nous recevrons vos dons au .
Comité dès maintenant et, autant
que possible au plus tard le 31
juillet prochain, Prière de fai-
re votre chèque ou mandat-pos-
te (autant que possible pas d'ar-
gent ‘’liquide!") aux soins du
Franco-albertain Veuillez nous
faire parvenir votre enveloppe
comme suit:
Le Franco-albertain,
10010 - 109e rue,
Edmonton 14, Alberta, : :
et dans un coin de l'enve-
loppe inscrire ‘Fonds de Thé-
rien!,. Nous vous tiendrons au
courant des résultats à compter
de la semaine prochaine, |
16 juillet 1969
2: | LL LE FRANCO-ALBERTAIN
a ———
Quatre prix prestigieux pour l'ONF |
t’To See Or Not To See!!, un
film. de l'Office national du film
réalisé par l'artiste tchèque Bre-
tislav Pojar, et récemment tra-
duit en français sous le titre de
‘'Psychocratie®, a gagné le 6
juillet dernier la statuette "Ours
d'Or? attribuée au meilleur court
métrage, au Festival interna-
tional du film de Berlin,
I s'agit du quatrième prix
important remporté ces jours-
ci par des films de l'ONF dans
des festivals majeurs à travers
le monde,
En fln de juin, le Festival du:
film de Melbourne en Australie
a donné son “Grand Prix! à
‘Pas de Deux!*’, le dernier film,
de réputation internationale, de
Norman McLaren, Le Festival
de Melbourne a également offert
un prix spécial À ‘Flowers On
À One-Way Street, de Robin
Spry.
Le Festival international du
court métrage de Cracovie, en
Pologne, le plus important au
monde dans le domaine du court
métrage, a décerné le ‘Award
of Science and Art Films Com-
miteet! À “’Walking'*, film d'a-
nimation d'une durée de cinqmi-
nutes, de Ryan Larkin, qui jette
un regard original sur les diffé-
rentes façons de marcher.
Bretislav Pojar, cinéaste d'a-
nimation tchèque bien connu, a
réalisé To See Or Not To See!!
pour l'Office national du film au
cours d'un stage en 1967, Ce
film de 15 minutes entend dé-
montrer qu'on peut regarder en
face ses pires frayeurs et les
surmonter à la condition de met-
tre les verres appropriés, qu'on
appelle “’psycholorgnettes!!,
Le scénario, le travail d'ani-
mation et la réalisation généra-
le sont de. Pojar, qui a égale-
ment créé la trame sonore et é-
crit la musique de ce film, ‘’To
See Or Not To See!' confronte
le spectateur avec ses craintes
intimes, et, recourant à une pai-
re de verres réducteurs fournis
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“juste perspective, Grâce au
charme agissant de Pojar, lespi-
res calamités sont ramenées À
des proportions insignifiantes,
“Pas de Deux'!, de McLaren,
a recueilli des prix presque par -
tout où il y a eu des festivals,
le dernier en date étant le
“tBritish Film Awards! où il a
été déclaré ‘meilleur film d'a-
nimation!", Il a reçu de vifs é-
loges au Festival de Cannes et
il s'est également distingué à
Chicago, Buenos Aires, Locar-
no, Phnom Penh (Cambodge), et
Toronto,
Ce film de 14 minutes, qui
met en vedette les célèbres dan-
seurs de ballet Margaret et Vin-
cent Warren, des ‘Grands Bal-
lets Canadiens'!!, révèle un nou-
vel aspect de la technique ciné-
matographique de McLaren avec
l'introduction de l'image multi-
ple, effet d'un procédé optique
complexe,
“Flowers On À One-Way
Street!', déclaré en mai mell-
leur film documentaire social à
l' ‘American Film Festival",
a soulevé beaucoup de commen-
taires pour le tableau qu'il tra-
ce d'une confrontation entre les
t'Hippies!' de Yorkville et les au-
torités municipales de Toronto,
lors de sa grande première à la
télévision canadienne l'été der-
nier,
‘'Walking”' met en relief la
tournure que les gens donnent
À leur façon de marcher et,
d'une certaine manière, le plai-
sir qu'ils retirent des mouve-
ments de leurs pieds, Dessi-
né par le jeune «artiste Ryan
Larkin, ce film emploie diver-
ses techniques - dessin À la li-
gne, lavis - pour capter et re-
produire les mouvements des
gens que l'auteur a remarqué
dans la rue, cie eee
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PICTOU, N.E, - Une Canadien-
ne de la Nouvelle-Ecosse porte
une bague d'un style différent
et que les joäilliers n'offrent
sûrement pas au comptoir,
La bague de Mme Charles
Landry, de Pictou, comporte 17
pierres, deux grenats, deux amé-
thystes, une pierre sanguine, une
émeraude, une perle, trois rubis,
deux sardoines, un saphir, deux
topazes et deux turquoises,
Le bijou, cadeau de son mari,
représente la plerre de naissan-
ce de chacun de ses enfants au
nombre de 17, qui sont venus au
monde À des mois différents,
sauf en avril et encctobre, C'est
pourquoi la bague n'est pas ser-
tie, entre autres pierres, d'un
diamant ou d'une opale,
Six de ses enfants sont main.
tenant mariés, mais il en reste
11 À la maison, de sorte que
Mme Landry n'a pas que la ba-
gue pour se rappeler qu'elle a
, une nombreuse famille,
VIA 69
en marche
Le groupe de jeunes qui parti-
cipent au Voyage Interprovincial
Albertain sont partis d'Edmon-
ton lundi dernier, Pour mieux
vous renseigner au sujet de leurs
activités nous vous donnons un
sommaire de l'emploi de leur
temps au cours des prochaines .
semaines,
Du 17 au 21 ils seront à Mont-
réal; le 21 À Québec après être
passés par St-Hyacinthe; le 25
ils se rendront À Lévis, le 26 à
Ste-Anne de Beaupré, ie 28 à
Rivière - du - Loup -après -s'être
arrêtés À St-Jean-Port-Joly, Le
29 ils seront À Ste-Anne-des-
Monts, le 30 À Gaspé, le 31 à
Percé. Le ler août ils seront :
revenus vers Rimouski puis re-
partiront le 2 pour Chicoutimi
jusqu'au 6 alors qu'ils revien-
dront à Montréal en passant par
La Tuque, Shawinigan, Grand-
Mère, Trois-Rivières, etc, Ils
demeureront à Montréal le 7,
seront À Ottawa le 8 et À Hull
jusqu'au 13 alors qu'ils repren-
dront le train en direction d'Ed-
monton où ils seront de retour
le 15,
Sans doute seront-1ls quelque
peu fatigués à leur retour,,, mais .
i1s auront eu le privilège de vi-
vre une expérience enrichissante
et unique, -
Bon voyage À tous et chacun
des participants de VIA 69!
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Baisse de. 3.5 pour cent
du revenu des cultivateurs
Un relevé du Bureau fédéral
de la statistique révèle que le
revenu net des cultivateurs en
1968 a connu une baisse sensi-
ble de l'ordre de 8,5 pour cent
par rapport À 1967.
Au cours de l'an dernier, la
partie des revenus des cultiva-
teurs provenant de l'exploitation
agricole ‘a été de $1,591,7 mil-
ons, En 1967, ces revenus
étdient de l'ordre de $1,649,2
millions, Les revenus nets des
cultivateurs en 1968 représen-
tent 8,7 pour cent de moins que
le chiffre de 1966 qui était de
$1,742.5 millions,
Les revenus de 1968 représen-
tent ‘tout de même 6 pour cent
de plus que la moyenne quinquen-
nale de la période 1963-67,
Dans son bulletin, le BFS ex.
pliqie que cette estimation est
‘la somme des recettes en es-
pêces provenant de l'exploita-
tion agricole des paiements sup-
plémentaires et de la valeur du
revenu en nature, moinsles frais
d'exploitation et d'amortisse.
ment,
Les recettes nettes en espè.
ce, le revenu en nature et les
paiements supplémentaires ont
été plus élevés en 1968 qu'en
1967 mais il semble que cette
. augmentation ait été largement
annulée par les frais accrus
d'exploitation et d'amortisse.
ment |
La baisse moyenne la moins
élevée a été enregistrée au Nou-
veau-Brunswick où la diminution
de revenus par agriculteur est
de $714.
En Ontario, le revenu agri.
cole net s'est légèrement accru
passant de $386,824 millions à
$416,399. Au Québec, une haus-
se moins importante a égale.
ment été enregistrée alors que
les revenus des cultivateurs é-
taient de $209,016 millions par
rapport à $193,233 millions en
987.
singet* Bonny.
.Ltaventure aura été de courte durée - et tragique - pour !‘l'astro-
H1 était encore vivant à son retour sur terre mais on
le trouva mort quelque douze heures plus tard, présumément des sui-
tes de fatigue exhaustive, de l'apesanteur et de la température trop
froide dans son habitacle spatial,
Dag Hammarskijold,
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ex-socrétaire
Nations-Unies : “Les Coopératives n’ont pas comme
but de réaliser le plus de profits possible pour
quelaues-uns mais de rendre le plus de service
possible à la communauté toute entière.”
John OC. Satterfield, président de l'Association des
Avocats des Etats-Unis: “La coopération, n’est pas
seulement un exemple de l'entreprise libre, c'est
‘une barrière nécessaire à l’étatisation.”’
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16 juillet 1969
&
Louis XII excellait À prépa-
rer les oeufs de toutes sortes
de façons: perdus, pochés au
beurre noir, ou durs hachés a-
vec du lard (une de ses inven-
tions).
Mme de Maintenon préparait
notamment la côtelette parée
persillée, enveloppée de papier
blanc endutt de beurre et que l'on
fait griller, La côtelette en
papillote!
Mme de Conti imagina le car-
ré de mouton qui porte son nom,
Louis VI inventa, pour la du
Barry, une omelette aux pointes
d'asperges,
Louis XVI, comme son aïeul
Louis XIV, avait un appétit que
rien ne pouvait distraire: le soir
même de lapremière audience de
son procès, 1lmangea six côtelet.-
tes, une volaille et des oeufs!
CELELE
ignorant que la seconde guerre
mondiale avait pris fin, une poi-
ghée de soldats japonais demeu-
rèrent cachés (certains pendant
16 ans) dans la forêt tropicale
de l'fle de Guam, dans le Paci-
fique, Ces hommes avaient fait
voeu de ne jamais se rendre,
CPETE]
Les cinq moteurs principaux
de la fusée Saturne V qui doit
lancer, en juillet, les astrunau-
tes américains À la conquête de
la lune brûlent 3,740 galions de
combustible À la seconde, C'est
dix fois la consommation du petit
avion de Lindbergh pendant tout :
son vol transatlantique de 1927.
VIENT DE PARAÎTRE
J'AI MON VOYAGE!
par Paul Villeneuve
Pour clore la saison littéraire,
les Editions du Jour lancent
J'ai mon voyagel'' roman de
Paul Villeneuve,
Le héros de ce roman est un
jeune homme de 27 ans qui, a-
près deux années d'études uni-
versitaires, se retrouve rond-
de-cuir dans une succursale d'u-
ne grande compagnie américai-
ne, rue Dorchester %: Montréal,
Ecoeuré de 8on travail, il quitte
le bureau un soir, pour 5e ren-
üre à Sept-Iles où il connaftune
femme.
Le roman se déroule durant
ce voyage d'une dizaine d'heu-
res que le jeune homme, dont on
ignore le nom, entreprend dans
sa vieille bagnole, Les souve-
nirs, la réalité présente: et le
rêve tiennent compagnie au nar-
rateur.,
Par l'originalité .et la vivaci-
té de son langage ce roman, où
la. femme, le Québec et l'auto-
mobile sont une véritable obses-
sion, intéressera sûrement ceux
pour qui le Québec n'escpas seu-
lement une réalité abstraite mais
un pays de déserts, de forêts,
de lacs, de gratte-ciel, de chair,
de haine et d'amour,
Paul Villeneuve, né à Jonquiè-
re en 1944, a gagné auprintemps
1966 un deuxième prix au Con-
cours de jeunes autaurs de Ra-
dio-Canada, avec une pièce de
théâtre intitulée ‘'Les Heures
rouges", -
MI'ai mon voyage" roman de
Paul Villeneuve est en vente au
prix de $2,50.
Distributeur: L'Agence de Dis-
tribution Populaire, 1130 est,
- rue de la Gauchetière, Montréal,
LE FRANCO-AUBERTAIN
- n
L'indépendance du Québec serait
une catastrophe, selon Louis Saint-Laurent
ST-PATRICE - L'ex-premier
ministre du Canada, M, Louis
St-Laurent, croit que l'existen-
ce du pays serait inévitablement”
compromise en moins de 10 ans,
sdvenant l'indépendance du Qué-
ec,
‘Le Canada a besoin de Qué-
bec!! a déclaré M, St-Laurent
B un journaliste, À sa maison
d'été de St-Patrice, près de Ri-
vière-du-Loup, à 120 milles au
nord-est de Québec,
Il ne s'agissait pas d'une en-
trevue en rêgle mais plutôt d'u-
ne heure de réminiscences mê.
lées d'opinions sur les problè-
mes actuels,
M. St-Laurent, qui est main-
tenant âgé de 87 ans, est d'opi-
nion que l'indépendance du Qué-
bec serait une catastrophe na-
tionale, .
Il Èa fait remarquer que le
Canada reste le pays leplus sus-
ceptible d'être utile au. dévelop-
pement et au maintien de la
paix dans le monde.
Au sujet de la guerre au Viet-
nam, M. St-Laurent croit qu'on
y sacrifie des milliers de vies
inutilement. |
Les Etats-Unis, a-t-il dit, ne
s'y seraient jamais engagés si
on en avait deviné l'issue, Tou-
tefois, a-t-il dit, une fois lan-
cés, les Etats-Unis ne pouvaient
plus reculer, à moins d'aban-
donner toute influence dans le
monde,
M. St-Laurent juge capitale
l'importance de ONU, même
st elle n'a pas donné tout ce
qu'on attendait d'elle,
Sans L'ONU, a-t-il noté, le
‘ monde aurait connu une guerre
nucléaire,
Quant À L'OTAN, M. St-Lau-
rent croit qu'elle a eu son im-
portance stratégique au moment
où elle a été créée, .
Il est cependant nécessaire,
a-t-il ajouté, que le Canada,
pour des raisons d'ordre éco-
nomiques réduise sa participa-
tion militaire. au sein de cet or-
ganisme.
Série de cartes
géographiques
du Canada
OTTAWA - Les Canadiens
pourront admirer leur päys dans
leur vivoir, moyennant $367.20,
grâce À une série de cartes géo-
graphiques À l'échelle de quatre
milles au pouce,
Ces 918 cartes imprimées en
neuf couleurs peuvent être vô-
tres moyennant 50 cents chacu-
ne, avec rabais de 20 pour cent
ti les commandes de plus de
25,
L'échelle de quatre milles au
pouce permet de donner en dé-
tails les- routes, cours d'eau,
terrains boisés, régions urbai-
nes et, dans Le Grand Nord, l'em-
placement des villages primitifs,
installations scientifiques sta-
tions météorologiques, aéro-
ports, postes de la gendarme-
rie fédérale et de la compagnie
de la baie d'Hudson.
Le ministère prévoit que les
cartes seront en grande deman--
de et a simplifié la vente en pu-
bliant un index de 22 pouces sur
30 qui comprend, d'un côté, une
‘ grande carte du Canada donnant
toutes les petites cartes et de
Quelque chose de différent
L'une des sections du Terrain
de l'Exposition est réservée, cet-
te année, À une organisation qui
s'appelle ‘‘It's Somethin! Else'!,
Les activités qui s'y déroule-
ront sont surtout réservées aux
jeunes; et parmi celles-ci, il y
aura les 17 et 19 présentation
du film “Christopher's Movie
Matinee!",. qui est lui-même
quelque chose de bien diffé-
rent!
était peut-être la plus grande
réussite de l'Office National du
Film, ou son plus grand échec;
on l'a tout autant élevé aux nues
comme on l'a baissé aux en-
fers! , C'est donc - et c'est le
moins. que l'on puisse dire -
un film à controverse, du gen-
re ‘‘underground'!, ou
Le film a été dirigé et réa.
lisé par Mort Ransen, qui se-
ra jiui-même présent À Edmon-
ton les 17 et 19 pour discuter
de son film avec tous ceux qui
seront intéressés À le faire,
jeunes ou pas,
En 1968, l'ONF, avait choi-
si un groupe d'adolescents de
Toronto et leur avait dit qu'on
leur fournirait l'équipe et l'équi-
pement nécessaires À la réali-
sation d'un film, une chose qu'ils
souhaitaient ardemment, Le film
d'une heure et demie qui en est
l'autre, une liste des cartes et
un bon de commande,
Chaque carte porte un numé-
ro, une lettre et un nom,
On peut en obtenir un index .
du Bureau de distribution des
cartes, département des rele-
‘vés et de la cartographie, 615,
rue Booth, Ottawa,
Ca c'est la vraie viel.- Peu soucieuse. de ce qui se passe auprès d'elle, peu soucieuse de la ma-
rée montante qui pourrait devenir un sérieux danger, cette jeune demoiselle est toute abandonnée À
ses rêves, fascinée et conquise par cette mer qui miroite de mille et un feux sous ses j'eux et qu'el-
le espère sans doute traverser un jour pour connaître ce qui se passe ‘'de l'autre côté!!,
L'on a dit de ce film qu'il
Y
résulté n'est pas exactement re
que l'on avait prévu au début; il
est un mélange de ce que les jeu-
nes voulaient faire et de ce que
l'ON.!"', avait en tête,
C'est tout de même une vue
unique des jeunes ans notre su-
ciété actuelle, leurs préoccupu-
tions, leur révolte, C'estenplus
une véritable leçon de psycholo-
gie sur la perception et l'intluen-
ce des média sur la connaissan-
ce des choses,
.La haute direction de Itadiu-
Canada a refusé de téléviser
“Christopher's Movie Matinec'!,
non pas en raison du messase
qu'il contient... mais plutôt par-
ce qu'elle trouvait l'oeuvre peu
intéressante, un peu ‘fofolle!”,
Le grand problème que pri-
sente le film en est un dé langa-
ge, de langage cinématographi-
que. Le film saute en effet d'u-
ne action À une autre, il zisza-
gue, il recule ou avance, par pu-
re fantaisie; il n°y faut pas nun
plus chercher de continuite puis-
qu'il n'y en a tout simplement
pas! ° |
C'est dire que si lon n'est
pas préparé à ce genre die film,
il y a grands risques de le tr'ou-
ver insignifiant, voire stupide...
justement parce que l'on ne peut
pas en saisir et cerner le lun-
gage, C'est en somme comme si
l'on était invité À assister À u-
ne conference donnée en latin -
ou comme si l'on visionnait l'An-
née dernière à Marienbad pour
la première fois, sans avoir été
prévenu,
Mais lorsque l'on peut maf-
. triser le langage - et il est bon
que l'on fasse-un etfort pour y,
arriver - le film devient alors
très intéressant, éducatif, exc1-
tant, d'égale importance, sinon
davantage, que ‘’La Chinoise!
de Jean-Luc Godard En temps
et lieux, il ne Serait pas du tout
étonnant que ‘’Christopher's
Movie Matinee!' devienne un
classique du chiéma,
Pèlerinage au
Lac Ste-Anne
Dimanche, 20 juillet
Afin de faciliter le
transport des pèle-
rins, les Dames de.
Saint - Joachim ont
retenu les services
d'autobus spéciaux.
Le départ de ces
autobus |
s'effectuera à
9h. a.m.:
—à l'Immaculée-
. Conception :
—à Saint-Joachim
,
Pour achats
des billets
veuillez téléphoner.
à —
Mme Legris
155-2204
ou À
Mme Latour
155-2667
4
LE FRANCO-ALBERTAIN
Opimionmns
Pendre
ou ne pas pendre...
Le Procureur général de l'Al-
berta et tous ceux qui pensent
comme lui n'ont pas tort de cri-
tiquer les autorités fédérales qui
ont décidé de commuer en empri-
sonnement à vie la sentence de
mort prononcée il y a quelque
temps contre Leonard Borg.
Comme l'a déclaré M, Gerhart,
la loi est claire en pareil cas
(et) si le Gouvernement fédéral
croit que la peine de mort de-
vrait être abolie, il n'a qu'à pré-
senter un projet de loi en ce sens
pour que l'on soit, une fois pour
toutes, fixé sur cette question
des condamnations à mort!",
L'on sait que cette question a
été discutée, en long et en large,
par le Parlement canadien avant
d'en arriver à la loi - beaucoup
moins sévère qu'elle ne l'était
auparavant - que nous avons au-
jourd'hui,
Si Borg a été condamné à mort,
il y a tout lieu de croire que ce
n'est pas l'effet d'unhasardetpar-
ce que le crime dont il fut trouvé
coupable entrait dans la catégo-
rie de ceux qui restent passibles
de la peine capitale, Comme dit
M. Gerhart, ça semble clair.
L'on peut comprendre l'hésita-
tion du Gouvernement, ou de qui-
conque, à laisser pendre un hom-
me, à prendre une vie en paie-
ment d'une dette envers la socié-
té. Mais la loi demeure la loi...
dans ce cas comme dans tous les
autres,
Il est bien inutile et futile de
consacrer autant de temps qu'on
l'a fait pour la question de la pei-
ne capitale si l'on décide ensuite
de toujours procéder par mesu-
res d'exception qui vont à l'en-
contre de ce quiaété décidé. C'est
admettre explicitement qu'il y a
vice et graves imperfections dans
ce qui a été décidé.
Et mieux vaut régler la question
une fois pour toutes comme le sug-
gère le Procureur général alber-
tain. Et c'est au Cabinet fédéral
qu'il appartient de faire le néces-
saire en ce sens,
Des changements
qui pressent!
Ce qui se passe aux Communes
d'Ottawa depuis quelques jours n'a
assuré ment rien de bien reluisant!
D'une part le Gouvernement tient à
l'aller un peu plus vite'' en affai-
res et qualifie de ‘'piraterie stu-
pide'! l'attitude de l'Opposition qui,
de l'autre, tient mordicus à ses
droits et ne veut pas se laisser
imposer quoi que ce soit.
Il en résulte que loin d'avancer,
on piétine ou on recule! Et, for-
cément, les contribuables cana-
diens sont moins bien servis par
ceux que justement ils ont manda-
tés de les représenter et servir.
C'est tout le problème de la ré-
vision de la procédure parlemen-
taire qui est en jeu. Et il impor-
te que l'on y trouve une solution
au plus tôt.
Cette vénérable institution
qu'est notre parlementarisme ca-
nadien est farcie de procédures
archaïques, héritées d'un autre
âge, qui ont sans doute été impor-
tantes et utiles aux fins pour les-
quelles elles avaient été conçues
et prévues mais qui, malheureu-
sement, ne cadrent plus très bien
avec nos modes de vie et nos mo-
des d'administration modernes.
Fondamentalement, la plupart
de ces règles de procédure res-
tent bonnes mais inefficaces dans
un contexte de modernisme:; loin de
l'aider, elle contribuent tranquil-
lement mais sûrement à paraly-
ser et à étouffer le Parlement.
Il importe donc que des change-
ments soient apportés le plus tôt
possible, dans le meilleur inté-
rêt de la nation.
‘Plutôt que de se limiter à ses
propres cadres, peut-être le Par-
lement devrait-il faire appel à
l'industrie privée dans ses pro-
jets et tentatives de révision de
procédure, IL est en effet bien
connu que dans les industries,
rien ne demeure plus longtemps
qu'il ne le faut... 'et ce principe
de base ne nuirait pas outre-me-
sure à notre procédure parlemen-
taire!
Jean-Maurice OLIVIER
Est-il souhaitable d'uniformiser l’enseignement de l'histoire ?
TORONTO - AB, Hodgetts,
professeur d'histoire de Port
Hope, dirige un comité qui en-
tend uniformiser les manuels
scolaires présentant des opi-
nions contradictoires sur lhis-
toire canadienne,
Un élève de 14 ans qui étu-
die l'histoire du Canada, en On-
tario, apprend, par exemple, que
Lord Durham, dont l'acte d'Union
a jeté les bases de notre système
actuel de gouvernement, fut un
homme d'Etat distingué, qui‘'n'a
pes été tout À fait juste À l'égard
des Canadiens français!!,
Un étudiant de 14 ans, au Qué-
bec, apprend que la mission d'é-
tude dirigée au Canada par Lord
Durham, en 1838, ‘’ne contenta
personne" et que son acte d'U-
nion en fut un “d‘injustice et de
despotisme"t,
li est inévitable que différen-
tes régions du pays voient diffé-
remment le passé, dit M, Hod-
getts, “mais il serait incorrect
et futile de tenter d'éliminer
cette diversité de vues, L'his-
toire devrait plutôt être docu-
mentée et présenter toutes les
versions d'un fait,
Le comité que dirige M, Hod-
getts travaille À établir des co-
mités régionaux, qui s'occupe-
ront d'échanges de manuels sco-
laires, de programmes et de mé-
thodes pédagogiques.
Quant À l'épisode Durham, le
professeur affirme: *’Nous de.
vrions d'abord décider si cela
apporte quelque chose aüx étu-
. dlants actuels Je pense que
Oui, car le rapport Durham four-
nit un document de base expli-
quant en partie le malaise et le
mouvement séparatiste québé-
cois.
ftIl faut en ce cas le présen-
ter de façon vivante!!,
7 TOUJOURS
À L'OEUVRE
16 juillet 1969
_ Sans donner dans “l’espionite”,
le Canada veille à sa sécurité
OTTAWA - Un problème d'u-
ne gravité peu négligeable se
pose au ministère des affaires
extérieures. Il s'agit de la sé-
curité des missions diplomati-
ques canadiennes dans les pays.
communistes, menacées par le
recrutement sur place d'em-
ployés parmi lesquels peuvent
s'intiltrer des agents des ser-
vices de renseignements des
pays-hôtes, Le ministère s'ef-
force d'y parer par le truche-
ment d'un système de sélection
très minutieuse des fonctionnai-
res canadiens affectés À ces mis-
sions.
Le problème n'est pas nouveau,
mais il a été soulevé dans le rap-
port de la Commission royale sur
la sécurité qui estime que les
employés recrutés sur place sont
généralement membres des ser-
vices de renseignement des pays-
hôtes, | -
L'idéal serait que tout le per-
sonnel des missions canadiennes
dans ces pays soit composé uni-
quement de Canadiens, tout com-
me les fonctionnaires des ambas-
.-sades des pays communistes au
Canada et dans les pays occiden.
. taux sont tous des nationaux des :
‘pays communistes,
Cependant, cela ne serait pas
réalisable, même si les autorités
des pays communistes y consen-
tatent En général, les femmes
de ménage, les chauffeurs et les
interprêtes sont recrutés sur
place parmi les nationaux des
pays-hôtes. À Moscou, par ex-
emple, l'administrateur de l'am-
bassade du Canada est un citoyen
grec établi en Union soviétique,
À Ottawa, par contre, les am-
bassades communistes n'embau-
chent pas de personnel sur pla.
ce. Ils amênent avec eux, de
leur pays d'origine, jusqu'aux
femmes de ménage, aux chauf.
feurs et autres employés du gen-
re, Les milieux officiels dans
la capitale fédérale ne sefontpas
d'illusion et ils savent parfaite.
ment bien que parmi tous ces em.
ployés, il y en a qui sont chargés
de missions de renseignement,
Quoi qu'il en soit, le person.
nel local des ambassades cana.
diennes, est tenu strictement à
l'écart de tous documents con.
fidentiels, Ce qui ne suffit pas,
il faut bien le dire, pour les neu-
traliser, En effet, rien n'empé.-
che un interprôte ou une récep-
tionniste en ouvrant bien les yeux
et les oreilles d'avoir des ren.
selgnements À communiquer à
leurs services, ne serait-ce que
la liste des sujets locaux et ca-
nadiens qui viennent à l'ambas.
sade, La femme de ménage peut
toujours noter, par exemple, les
relations tendues entre un diplo-
mate canadien et sa femme ou
entre deux fonctionnaires cana-
diens, Un chauffeur peut tou-
jours signaler les personnes que
l'ambassadeur emmène dans sa
voiture, Autant de petits rensei-
gnements qui ne manquent pas
d'utilité pour les services se-
| crets,
Les milieux diplomatiques si-
gnalent aussi un autre risque,
Les fonctionnaires canadiens f1-
nissent par se familiariser avec
le persunnel local et peuvent par-
fois, À leur insu, commettre
des imprudences verbales sus-
ceptibles de livrer de précieux
renseignements,
Une inscription sera placée sur la lune
au nom de toute l'humanité
CAP KENNEDY - ‘Ici des
hommes de la planète ont posé
pour la première fois le pied
sur la lune, Nous sommes ve-
nus dans un esprit pacifique au
nom de toute l'humanité!"
Telle sera l'inscription gra-
vée sur la planète commémo-
rative déposée sur la lune par
- Neil Armstrong et Edwin Aldrin
lors de leur débarquement sur la
lune le 21 juillet peu après 2h.
du matin, :
Outre cette inscription une
.carte de la terre sera gravée
sur la plaque,
N.A.S,A.
Cette plaque portera les si-
gnatures du président Richard
Nixon et des trois membres d'é-
age dt ‘“’Apolio-1i"® Neil
annonce la
quip
‘ Armstrong, Edwin Aldrin et Mi-
chael Collins, Bien que celui-
ci ne fera que survoler le sa-
tellite de la terre, attendant le
retour de ses deux camarades,
Cette plaque commémorative
sera fixée sur le palier de des-
cente du module lunaire, partie
qui restera sur la lune et ser-
vira de rampe de lancement mi-
niature au palier ascentionnel qui
ramènera les deux astronautes
À la capsule de commandement où
leur camarade Collins les aura
attendus, en orbite lunaire,
On sait qu'outre un drapeau
TARIFS D'ABONNEMENT:
la franca-albertain
Hebdomadaire indépendant en politique, consacré aux : CAUSES
rôligieuse et nationale, publié le mercredi à: | ‘
. 10010 - 1096 rue — Edmonton 14, Alberta
Téls.: Rédaction: 422-0388 — Imprimerle: 422-4702
Rédacteur: Jean-Maurice Olivier
1 an: $500 — 2 ans: $5.00 :
U.8.A. Europe et autres pays étrangers: #6.00 par an
américain divers instruments
scientifiques tels qu’un sismo-
mêtre et un réflecteur de rayons
Laser seront abandonnés égale-
ment sur l'aire d'alunissage,
Des voyages réguliers
dans l'espace
dès 1970?
CAP KENNEDY - M, George
Mueller, administrateur adjoint
des vols intersidéraux À équipa-
ge de la NASA, a déclaré qu'ilre-
commanderait la mise sur pied,
À partir de 1970, de voyages ré-
guliers dans l'espace afin de per-
mettre à tous et chacun d'enpro-
fiter,
Le système envisagé par M,
Mueller et qu'il a décrit devant
les membres du ‘*Canaveral
Press Club'! comporte trois sta-
des. Un premier vaisseau pour-
rait emporter jusqu'À 12person-
nes vers une station spatiale en
orbite autour de.la terre, Un
autre vaisseau les transporterait
de cette station vers une autre
station, celle-ci en orbite autour
de la lune, Enfin, derniêre éta-
pe, de la station en orbite au-
tour de la lune, les voyageurs
pourraient se rendre sur la lu-
ne elle-même,
16 juillet 1969
réflexions
por de Porn EMILE LEGAULT, cs.c
Jeunesse en marche |
Je ne suis pas un fanatique de la confessionnalité comme obli-
gato juridique de l'école, dans notre contexte social actuel, Je
me méfie des étiquettes et des cadres qui risquent d'engendrer
une fausse sécurité: en pratique, on le sait bien, ce n'est pas
l'empaquetage qui compte mais la qualité du contenu... et sa co-
mestibilité. .
On ‘pourra établir, sur le papier, toutes les philosophies chré-
tiennes de l'école que l'on voudra, prévoir un horaire systémati-
que des classes de religion, si, dans le concret, le professeur
n'est pas un chrétien engagé, qui communique sa foi personnelle
par un jeu d'osmose, l'enfant a bien des chances de demeurer fer-
mé À la séduction de la Bonne Nouvelle, Ce qui arrive, actuelle.
ment, dans certains milieux; on peut enseigner la géographie sans
y croire tellement; il n'en va pas ainsi de l'initiation aux mystères
de la foi, .
Les conjonctures actuelles ne justifient pas, toutefois, un pes-
simisme intégral: 11 y a telle chose que les entêtements de l'Es-
prit Il faut même être convaincu que si, dans un proche avenir,
nous devons compter moins de pseudo-chrétiens nous aurons de
plus en plus, parmi les jeunes, d'authentiques adeptes du Christ.
Statistiquement moins nombreux qu'autrefois, mais authentiques.
I n'est pas du tout certain qu'ils surgissent toujours des ‘’cadres!!
officiels, Une pastorale étudiante dynamique et contagieuse devra,
souvent, se faire marginale, inventant des manières de s'adapter
À la “‘mission"t qui est connaturelle au projet toujours actuel du
Christ
La catéchêse nouvelle, ressourcée À la Bible, ne saurait être
laissée aux soins plus ou moins distraits de simples répétiteurs:
c'est une vie qui doit passer à travers la chair vive des cons-
ciences. Certains professeurs ne sty trompent pas, qui redou-
tent l'heure de la catéchèse, comme une mise en question de leur
propre univers spirituel, S'ils sont honnêtes avec eux-mêmes, ils
sont mal À l'aise À ne devenir, enface de leurs enfants disponibles,
que des remueurs de paroles... qui sonnent le vide, Je ne juge pas.
je constate,
Il y a, d'autre part des éducateurs qui, À des degrés divers,
ont été, comme saint Paul, ‘saisis par le Christ”. Ils ne s'es-
timent pas, pour autant, "‘recuits'' de sainteté: 1ls ont leurs pro-
blèmes, ils sont en marche, tout bonnement. Avec leur bonne vo-
lonté, précisément,
Is savent que l'annonce de la Bonne Nouvelle doit se tourner
en dynamisme; qu'elle doit déboucher dans la vie, C'est parmi
eux que se recrutent les animateurs du mouvement Jeunesse en
Marche qui propose aux jeunes l'aventure du rayonnement com-
munautaire, Je veux dire, par Là, qu'ils invitent des jeunes sur
le chantier royal de l'Evangile, vécu dans leur petit monde élé-
mentaire, Ce Mouvement vient de publier, en collaboration, le
Guide de l'Educateur. De cet éducateur qui n'entend pas se sub-
stituer au jeune mais qui s'applique à donner à ce jeune, qui se
cherche, une première initiation aux responsabilités,
Malgré tout ce qu‘on pourrait penser, il y a encore, chez les
jeunes d'aujourd'hui un potentiel considérable de générosité. S'ils
demeurent les bras ballants ou s'ils cherchent à s'étourdir dans
des bougeottes caduques, c'est faute d'être invités à s'ouvrir aux
autres et À connaître, dans l'amitié, la joie d'être utiles, Ils pâ-
tissent, sans toujours en prendre vraiment conscience, de la du-
reté de leur univers dont le drame est, peut-être, d'abord celui
de la solitude, Dans l‘impersonnel des grands ensembles sco-
laires, Les jeunes pâtissent de n'être pas aimés, A l'origine
de toutes les contestations, si nous foutllons bien, il y a une
quête d'amour,
Jeunesse en Marche n'est pas un mouvement LE tourne À vide
dans la stratosphère: 11 est réaliste et adapté à 1
des jeunes, L'éducateur qui acceptera de l'animer subtilement,
À coup de sueurs suées, s'émervelllera de voir s'allumer, dans
les yeux de *’ses!! enfants, une flamme: 1l y trouvera une premiè-
re récompense,
La Presse, 5-7 -69,
P.S. On se procure. le Guide de l'Educateur au 8,100 boul, St- :
Laurent, Montréal,
HORAIRE DE MESSES
Au service des Canadiens français
à Edmonton
IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue —
9h.00 — 10h.30 —— 12h.00
SAINT-JOACHIM: 9%e avenue et 110e rue —
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.90 — 5h.00 p.m.
SAINT.THOMAS: 8520 - 9le rue —
SAINTE-ANNE: Chapelle du Centre régional des Soeurs
Grises — 9810 . 165e rue
9b.00 — 10h.90 — 192h.00
a psychologie :
LE FRANCO-ALBERTAIN
Le Vatican
précise la charge des représentants pontificaux
Le Vatican vient de publier
un ‘“’motu proprio!; ‘#’Sollici-
tudo omnium ecclesiarum'!!,
qui décrit la charge des repré-
sentants du souverain pontife,
notamment dans leurs relations
avec les évêques ét les Etats,
“L'activité du représentant
pontifical dit le texte, rend avant
tout un précieux service aux
évêques, aux prêtres, aux reli-
gieux et À tous les catholiques
du lieu qui trouvent en lui un
soutien et une protection dans la
mesure où 11 représente une au-
torité supérieure, ce qui est à
l'avantage de tous. Sa mission
ne se superpose pas à l'exer-
cice des pouvoirs des évêques,
elle ne le remplace pas ni ne
l'entrave, mais le respecte et
même le favorise et le soutient
PRE conseil fraternel et dis-
cretf!.
En ce qui concerne les rela-
tions avec les Etats, le texte
ajoutez “Par. un droit natif in-
hérent À notre mission spiri-
tuelle elle-même, favorisé par
le développement séculaire des
événements historiques, nous en-
voyons nos légats aux autorités
suprômes des Etats dans les-
quels l'Eglise est enracinée ou
présente de quelque façon!,
Le journal Le Monde écrit
que la publication de ce docu-
ment ‘’n'est certainement pas
une coïncidence", On sait en
effet que le cardinal Suenens
de Malines a formulé, dans son
entrevue avec les informations
catholiques internationales, des
critiques assez vives À l'en-
droit des nonces.
“La fonction diplomatique des
nonces, avait-il déclaré est sou-
vent un porte-A-faux, Elle établit
le dialogue au niveau des puis-
Une biographie qui fera couler
beaucoup d'encre
Par Tom CARNEY
de la PRESSE CANADIENNE
L'histoire de Soeur Cecilia
Mary, la religieuse qu, pour
défendre son rôle de bergère
contemporaine a combattu l'E-
glise catholique avec entête-
ment est déjA connue de beau-
coup de lecteurs,
La lutte qu'elle a livrée con-
tre ses supérieurs ecclésiasti-
ques a attiré l'attention généra-
le, grâce à des articles parus
dans les revues et des journaux,
et par des émissions À la télé-
vision et À la radio, au moment
où elle a refusé d'obéir à l'or-
dre du clergé lui enjoignant de
fermer son refuge pour les ani-
maux, à M11l Bay, C.-B., au sud
de l'Île de Vancouver,
.Cette dernière bataille, qu'el-
le avat soumise aux journaux
comme À une cour d'appel défi-
“nitive, lui valu des dons et
des encouragements multiples
dans le travail de protection
des animaux qu'elle avait entre-
pris, Edward. Ward-Harris, un
journaliste de Victoria, a êté
intrigué par cette affaire,
Une biographie
"Les soeurs, rêgle générale,
"n'ont pas l'habitude de faire ce
genre de choses, Je soupçon-
nais que ce comportement bi-
arre cachait quelque chose.'!
Le résultat, ce fut une bio-
. graphie, qui porte le titre de
‘A Nun Goes to the Dogs!'.
M Ward-Harris, actuelle-
ment rédacteur du Victoria Co-
lonist, raconte, en partie d'après
les propres souvenirs de la re-
ligieuse, comment ce caractère
irréductible fut formé depuis sa
naidsance, dans l'Angleterre
victorienne, il y a 80 ans,
Le livre décrit l'enfance de
Soeur Cecilia Mary, en Angle-
FERD NADON
BEIJOUTIER
REPARATION DE MONTRES
. ET BIJOUX
en face de la “Bay”
10115 - 109 rue, Edmonton
CENTRE
d'INFORMATION
C.P. 1240 St-Paul, Alta
Téléphone 645-3649
. Livres de bibliothèques,
Ouvrages religieux, Articles
| religieux, Disques
terre, ses premières émotions
religieuses, comment elle en est
venue À fonder sa propre com-
munuuté, la Benedictine Socie-
ty for the Love of Jesus, Il
parle de l'autorité dont elle a
fait preuve lorsque l'ordre dé-
cida de quitter l'Eglise angli-
cane pour embrasser le catho-
licisme, Il y décrit les moin-
dres détails, comme par ex-
ample le fait que l'autel impro-
visé, dans la maison louée par
la communauté en 1922, était
feit d'un baril de chêne et de deux
planches, ‘
Histoire fascinante
De plus, Ward Harris décrit
les pressions et les expérien-
ces personnelles qui ont intluen-
cé les décisions d'un être hu-
main fortement énergique qui en
a fait voir de toutes les couleurs
aux autorités de son Eglise,
Le livre contient quelques ré-
pétitions, particulièrement dans
le contexte historique que l'au-
teur désire souligner, L'auteur
admet d'ailleurs que le livre
n'est pas un livre religieux, et
qu'il est basé sur la façon de
penser de la révérendé mère,
Le point de vue de l'Eglise,
dans cette dispute, ressort sou-
vent comme une position mes-
quine, et tous les conflits intel-
lectuels, rationnels ou ortho-
doxes.sont laissés da côté,
Cette derhière particularité é-
loignera malheureusement, sans
aucun doute, beaucoup de lecteurs
ecclésiastiques, qui auraient for
mé le groupe le plus susceptible
de bénéficier de cette histoire
fascinante, °
La communion
distribuée
dans la main
PARIS - Les évêques français
pourront désormais distribuer
l'eucharistis dans la main des fi-
dèles, annonce un communiqué
du secrétariat de l'information
religieuse à Paris
Le communiqué précise que
cette autorisation a été accordée
par le Saint-Siège à condition que
l'ancien usage (remise de l'hos-
tie sur la langüe) puisse être con-
‘servé pour les fidèles qui le dé-
Sireront, et qu’une explication du
nouvel usage soit fournie,
sances politiques, et la voix des
pauvres n'est pas entendue,"
“La tâche quotidienne d'un
nonce présente des analogies
avec les services secrets des
gouvernements, Il est chargé
d'une mission de contrôle en
vue du maintien de ordre éta-
bl, c'est-à-dire de l'ordre fixé
par tous les pays par la curie
romaine!!,
Quoi qu'il en soit, le ‘‘motu
proprio! explique que les fonc-
tions diplomatiques auprès des
Etats doivent toujours s'exercer
au service de la cause de la
paix, du bien de la nation auprès
de laquelle le légat est accrédité
et du progrès des peuples,
Outre ces considérations d'or-
dre plus général, le "’motu pro-
prio® comprend douze articles
qui donnent des directives plus
précises. Ainsi, les représen-
tants doivent être obligatotre-
ment des évêques, les laïcs pou-
vant toutefois être accrédités
auprès des organisations inter
nationales,
L'article 4 précise aussi que
‘le but premier et spécifique
de la mission du représentant
pontifical est de rendre toujours
plus écraits et agissants les
liens qui unissent le siège apos-
tolique et les églises locales!!,
Le code de droit canon (can,
267) fixait deux objectifs aux
légats: relations avec les gou-
vernements civils et surveil-
lance des diocèses,
A l'article 5, on précise que
le représentant pontifical a pour
fonctions ordinaires d‘informer
le Saint-Siège "régulièrement
objectivement"! de la vie des
communautés chrétiennes des
pays où ils se trouvent et de
se faire auprès d'elles l'inter-
prète des documents et instruc-
tions qui viennent du Saint-Siège.
En ce qui concerne la nomina-
‘ tion des évêques, on note que le
représentant pontifical se pré-
vaudra ‘librement et avec ré-
serves de l'avis des ecclésias-
tiques et également des laïcs
prudents qui lui semblent aptes
A fournir des informations sin-
cères et uttles'', Notons ici que
c'est la première fois qu'il est
fait une mention du lafcat pour
la nomination des évêques,
Quant aux relations avec les
assemblées épiscopales, il est
souligné à l'article 8 que le re-
présentant a Le devoir d'aider,
conseiller et prêter son action
prompte et généreuse en esprit
de collaboration fraternelle, en
respectant toujours l'exercice de
juridiction propre au pasteur‘",
11 assistera À l'assemblée d'ou
verture des assemblées généra-
les des épiscopats et pourra
participer aux autres ‘sur in-
vitation des évêques eux-mêmes
ou par mandat explicite du Saint-
Siège!!, ‘
PAROLE DE DIEU
PAROLES DE VIE
"Si vous vivez selon la chatr,
vous mourrez; tandis que si,
par l'Esprit, vous faites mou-
rir les oeuvres du corps, vous
vivrez..… en fils de Dieu'!,
. (Rom 8, 12-14)
Nos actions ont un ressort se-
cret qui les inspire: sommes-
nous ‘“chair!!, c'est-A-dire sans
Dieu, occupés de nous-mêmes, de
nos aises, de nos caprices? ou
sommes-nous ‘Esprit, c'est-
e inspirés par les désirs
de Dieu sur nous, habiles et sa-
ges pour gérer les biens spiri-
tuels que son salut nous assure
pour toujours? _
Texte et commentaire: SOCIE-
TE CATHOLIQUE DE LA BIBLE,
»
16 juillet 1969
_ BEAUMONT
LE FRANCO-ALBERTAIN
ORIENTATION
GUY
Le 15 juin dernier eut lieu la
cérémonie de Confirmation de
nos jeunes des 5e et 6e années
présidée par Mgr l'Archevêque
assisté de notre curé, le R.F,
Benoît Frigon, Ils étaient qua-
rante-six jeunes, 21 filles et 25
garçons, Après la cérémonie il
y eut banquet au sous-sol de l'é-
glise, en compagnie de Mgr Rou-
thier, pour tous ceux qui vou-
laient s'y rendre,
+ékik
Un pique-nique organisé par
notre Comité des Sports le ler
jutliet dernier a été couronné d'un
beau succès, Félicitations aux
responsables, |
*és+ké
À M et Mme Edward Dobe, u-
ne fille baptisée Linda Maree ie
22 juin; parrain et marraine, M,
et Mme Graham McKenzie, Fé-
Ucitations aux heureux parents,
+érké
Vendredi le 4 juillet dernier,
le R. EP, Benoit Frigon bénissait
le mariage de Mlle Rose Marier,
fille de M. et. Mme Lionel Ma-
rier À M, Lédnce Pelletier, f11s
de M. et Mme Léon Pelletier,
Les jeunes époux demeureront
temporairement À Guy. Nous
leur offrons tous nos meilleursi
voeux,
Etaient en visite À cette occa-
sion, M et Mme Adrien Ferland
et leus deux enfants de St-Fran-
çois, Qué., ainsi que MM, Lé-
vis et Léonard Pelletier de Gib-
bon et Jasper Place respective-
ment.
kkkKk
Le 3 juillet dernier décédait
À l'hôpital de McLennan Mme
Lydia Gosselin, invalide depuis
les 16 derniôres années. Elle
laisse, pour pleurer sa perte,
deux enfants d'un premier ma-
riage, Eddy et Archelas Gagné
de Guy, et sept autres d'un se-
cond mariage avec feu M, Er-
nest Gosselin, Ce sont: Mme
Maurice Beaudoin (Lucille), Jean
et Guy de Guy, Mme Léo Four-
nier (Hélène) de Donnelly, Be-
noit de Everett, Wash,, Mme Théo
Van Den Elzen (Marie) de Mc-
Lennan, Mme Réal Beaudoin (Ma-
deleine) de Slave Lake, Elle
laisse aussi cinq frères, Luke
Chabot de la Floride, Albert
Chabot de New York, Maurice
Chabot de Val d'Or, Qué., Er-
net et Alphonse Chabot de Ste-
Sabine, Qué.
Le service eut lieu en l'égli-
se de Guy le 5 juillet, chanté
par le RP. Frigon Les en-
fants de choeur étaient tous des
petits-enfants: Louis Gagné, Ju-
en Beaudoin, Donald et Robert
Gosselin,
Les porteurs étaient MM, For-
tunat Lachance, Léon Pelletier,
Maurice Lambert, Joseph Dan-
cause, Simon Fortier et Roland
Bastien, M, Aimé Gosselin por-
tait la Croix
Nous offrons nos plus sincères
condoléances à tous ies mémbres
de la famille éprouvée,
D'autre part, la famille Gos-
selin désire remercier les RR,
PP. Benoit Frigon et Clément
Richer, les Dames de Ste-An-
ne, M. l'abbé Baril, les Reli-
gieuses et le personnel du Foyer
Bureau: 484-6262
15349 Stony Plain Road
Tailleur — Dessinateur
FAMILIALE
Et les finances À deux...
(1ère partie)
Voici un autre “‘test!!, du genre
de ceux que nous avons eus ces
dernières semaines... Celui-ci
a rapport au financement dans
votre foyer. Cette semaine, il
s'agit de la femme, la semaine
prochaine, nous parlerons au ma-
lise
1. M'arrive-t-il souvent, le soir,
d'accueillir mon mari avec des
comptes?
2. Quand je rentre des magasins,
est-ce que je cherche souvent
À convaincre mon époux que
c'était une vente? ou à ne pas
lui dire le prix exact?
3 Est-ce que j'envoie souvent
mon mari à l'épicerie?
4 Suis-je portée à meplaindre -
lamenter - quand je parle d'ar-
gent?
5, Est-ce que j'ai une petite
réserve d'argent que mon mari
ignore?
6. M'arrive-t-il de m'accorder
une petite ‘'faveur'' parce que
mon mari s'en est donné une?
7. M'arrive-t-il de trouver mon
époux gaspilleux devant nos en-
fants où ma mère?
8. Quand je veux changer un gros
morceau dans la maison, suis-je
portée À prendre les petits dé-
tours féminins?
Chère amie, si tu as répondu
oui À la 3e question, et non à toutes
les autres, tu es uneperle, Dis-le
À ton époux pour qu'il le recon-
naisse, et n'oublie pas ta fête...
Si tu as répondu oui aux questions
4, 6, 8 et non aux questions 1, 2,
3, 5 et 7 tu mérites des félici-
tations, Fais attention, Il fau-
drait peut-être y aller plus
carrément avec ton mari sur des
questions d'argent, Tu manques
de confiance,
Si tu as répondu non À la 3e
question etoui Atoutes les autres,
tu es dans une situation difficile,
Penses-y un peu, Fais un effort,
Et toi, si l'ensemble de tes
réponses ne coïncident pas avec
les prévisions... tu as ta per-
sonnalité, pourquoi ne pas exa-
miner tes réponses avec ton
mari, Il te dira lui, ce qu'il en
pense...
À la semaine prochaine, alors
que les questions seront posées
au mari...
N.-D, du Lac, la chorale de Guy
et tous ceux qui lu ont témoigné
des marques de sympathie À la
suite de ce deuil qu l'a frappée,
Etaient de passage parmi nous
ces derniers temps: M et Mme
Roger Paiement (Irène Bisson)
et leurs enfants de Eugene, Ore.,
qui visitaient M. et Mme Gabriel
Noël
Le Père Frigon a également
reçu des visiteurs, M, Paul Sou-
lodre et son fils Léo (dit Colos-
se) de High Level .
(Aht out... Colosse, la pro-
chaine fois que tu desireras con-
verser avec une certaine demoi.
selle, 1 devrais emprunter l'au.
to dun certain Père (o.m,1)plu-
tôt que de te servir du téléphone,
Cela t'évitera des questions...
embarrassantes|),
“Le Sommet de l'élégunce"”
: Edmonton, Alberta
SRE
C'est dans cette roulotte transformée en cellule de quaran-
taine que les trois astronautes de la mission Apollo 11 se-
ront enfermés, dès leur arrivée sur le pont du
rte-avions
Yorktown. Dans cette roulotte, toujours dans l'isolement. ie
plus complet, les voyageurs de l'espace se rendront à Hawali
puis, par avion, seront transportés au centre spatial de Hous-
ton où ils passeront, par un tunnel accordéon en plastique,
au "laboratoire de réception lunaire”. Dans ce laboratoire,
leur vie tiendra à la fois de l'hôpital. du cloître et de la salle
d'études. Les spécimens géologiques lunaires qu'ils rappor-
teront de leur voyage seront eux aussi soumis à une quaran-
taine. Toutes ces précautions, qui ont pour but d'éviter que
les astronautes ne diffusent dans l'atmosphère terrestre des
microbes inconnus potentiellement dangereux, grèvent ie
budget de la NASA d'environ $10,000,000.
FORT KENT
11 y a eu réception de pro-
chain mariage en l'honneur de
Mlle Denise Bellemare et 32
dames s'étaient rendues lui of-
frir leurs voeux de santé et bon-
heur et lui offrir ae jolis ca-
deaux,
Le mariage de Mlle Belle-
mare À M, Palmer eut lieu dans
notre paroisse et environ 150
parents et amis se joignirent
au jeune couple pour marquer
l'événement, .
LELLLE)
1 y a également eu réception
de prochain mariage en-l'hon-
neur de Mlle Stella Ducharme
et elle aussi reçut de très jolis
cadeux,
Son mariage À M, James Med-
ley eut lieu le 5 juillet; plusieurs
parents et amis assistaient à la
cérémonie et à la réception, Le
jeune couple est parti en voyage
de noces À Montréal où il visite-
ra de nombreux parents et amis
et, entre autres, la soeur de Stel-
la, Mme Pierre Deschne, Meil-
leurs voeux de bonheur et santé
À ces deux jeunes couples,
PPT
Le 6 juillet dernier, la famil-
le de M, William COhalut s'est
réunie pour fêter les 80 ans dé
ce dernier, Plusieurs étaient
venus de loin, dont Sr Florette,
c,&c,, Soeur Laura, 6,c,e,, M,
et Mme Locke, M et Mme Bon-
au, M. et Mme Jacques Cha
lut, Mme O'Connor ef M. et Mme
Marroski, L'on présenta & M,
Chalut un magnifique gêteau dé-
coré de 80 chandelles,
PPT
La résidence des Religieuses
de Ste-Croix a été vendue à M,
J.A. Kovack, professeur À Bon-
nyville, À qui nous souhaitons
la plus cordiale bienvenue, Bien-
venue aussi à M, et Mme Bryan
Karcher, le nouvel Agent de l'Al-
berta Wheat Pool
LLLEZE:
- M. et Mme François Ouellet-
te ont eu la visite de Religieu-
sas de Jésus-Marie, une soeur
de Mmé Ouellette ainsi que de
M. Joe Ouellette de Port Mud-
dy et de M et Mme Armand
Gauthier de New Westminster,
M. ot Mme Réal Croteau ont
su la visite de leurs parents,
M. et Mme Aurélius Servant
ainsi qe du frère de Mme Cro-
teau, Edouard, son épouse et ses
exfants, |
M, et Mme Noël Lafrance se
sont rendus visiter lour fille,
Morinville
C'est avec beaucoup de regret
que nous avons appris le départ
de notre vicaire M. l'abbé Bou-
rassa qui s'en va À La Malbuie
dans la province de Québec, com-
me vicaire,
LELZE LE]
Félicitations À M et Mme
Frank Volmer À la suite de la
naissance dtune fille qu'ils ont
fait baptiser Trina Marguerite
ainsi qu'à M et Mme Josehp
Bokenfohr, également parents
d'une fille qui a été baptisée
Shary. ‘
CPETS
Nous sommes tous heureux
de savoir qu'à :ompter de mar-
d soir prochain 11 y aura du
pavé au Centre récréatif de Mo-
rinville; voilà une belle amélio-
ration.
ST-JOACHIM
Mercredi dernier eut iteu le
service funêbre de M. Evangé-
lUste Seguin, un pionnier de no-
tre paroisse, Le service fut-
chanté par M l'abbé André Des-
jardins, curé de Vimy, un ami
de la famille, Nos plus sincè-
res -syrhpathies aux membres
dela famille éprouvée,
DETTE
11 nous fait plaisir de sou-
haîter la bienvenue dans notre
communauté chrétienne À Mo-
nique Nicole, fille de M et Mme
Paul Morin Et sincères féli-
citations aux heureux parents,
CPPPT
M et Mme Jacques Baril et
leur famille. sont partis pour un
congé de quelques jours À Jas-
per, En passant à Hinton, {ls
devaient s'arrêter chez M. et
Mme Jean-Paul Bourbeau, frè-
re de Mme Baril.
CETLT
M et Mme Edouard Shalka
et leurs deux garçons Léonard
et Raymond sont partis en voya-
ge en Tchécoslovaquie, passant
par Amsterdam, Les parents
de M. Shalka sont originaires .
de ce pays, lis visiteront éga-
lement la Pologne, mère-patrie
de Madame Shalka,
M, et Mme René Lavigne sont
revenus de leur voyage À Winni-
pes.
M. et Mme Eligée Beaudoin
sont aussi revenus de leur voya-
ge À Cold Lake et au Lac LaBi_
che, Sont aussi de retour M,
et Mme Hervé Bérubé qui s'é6.
taiant rendus À Plamondon chez
leur fille Fernande ainsi que
chez leurs neveu et nièce, M,
et Mme André Cloutier au Lac
LaBiche,
CPTTT
Mme Albert Bérubé et son fils
Aurélien se sont rendus à Gran-
de Prairie pour y visiter M, et
Mme Julten Bérubé et leur fa-
mille après quoi ils se sont ren-
dus à Jean-Côté chez M. et Mme
Léopold Sasseville et leur famil-
le et chez leurs autres parents,
M.-et Mme Ghislain Sasseville,
CPTET
M. et Mme Hervé Bérubé et
leur fille Anita sont partis en
vacances de deux semaines À
Vancouver,
À VENDRE
Possède cinq terrains de tou-
te première valeur commercia-
le sur la Rue Principale dans le
village touristique de Lac LaBi-
che. Pourrait également aider
dans le financement, la planifi-
cation et le développement,
S'adresser .
Annette Feniak
8304 - 13le avenue
ou téléphoner, le soir, à:
475-3285
ÉVÉNE
ments
CELL ET LEE CCE ET EEE ELEC CUT
LE 21 JUILLET
Films français à la Bibliothè-
‘que municipale d'Edmonton, Cet-
te semaine: ‘’Prix de la scien-
ce, "Trois pays, trois appren-
tis'* et "Le Canada À l'âge aéro-
spatial", Les représentations
commencent à 7h30 p.m,
CELEZE:
LE 28 JUILLET
Films français à la Bibliothè-
que municipale d'Edmonton, Cet-
te semaines: ‘Un village... la
terrel'* et “Ce n'est pas le
temps des romans", Les repré-
‘ sentations commencent À 7h,30
P.mMe
Chapelet
à CHFA
JUILLET
18. Paroisse Cathédrale de St-
Paul, |
Conseil LaVérendrye des C,
de C., Edmonton,
Abbé Henri Garnier et Mlle
Claire Garnier, Legal,
Famille Ferrier Laflamme,
Falher, | h .
Dames ds Ste-Anne de Jean
24, Paroisse St-Emile, Legal,
25, Dames de Ste-Anne, McLen-
22,
23.
nan . |
.2@& Dames de Ste-Anne de Fa-
ler, . .
28, Familles Joseph et Donat
Lemire, Falher, .
29, Paroisse Skte-Anne, Falher.
30. Vieillards du Foyer Youvil-
le, St-Albert,
Familles Edouard et Fer-
nand Pahud, Edmonton,
31,
16 juillet 1969
BONNYVILLE
De nombreux parents et amis
s'étaient réunis en l'église St.
Louis le 6 juillet dernier pour as-
sister À 1a Première messe de
M..l'abbé Gérard Bourseau dont
Fordination à la prêtrise avait
eu lieu la veille À Cold Lake, sa
paroisse natale, |
M, l'abbé Bourbeau est le frè-
re de M, Robert Bourbeau de
Bonnyville où s'était réunie la
famille,
CELL ZE)
M, et Mme Marcel Ducharme
se réjouissent de la naissance
d'un garçon né le 15 juin der-
nier; Grogory Omer, cinquième
enfant de l'heureux couple est
-aussi leur premier fils, Félici-
tations, |
CEILITE
Le 12 juillet dernier fut célé-
bré le mariage de Mlle Hélène
Rtvard À M. Emilion Vachon,
La bénédiction nuptiale leur fut
donnée par le R, P, Lassonde,
Félicitations et meilleurs voeux
de bonheur BUX nouveaux époux,
*
Le 11 juillet, en l'église St-
Louis, eut lieu le service fu-
nêbre pour le repos de l'âme de
M, Fernand Baril, décédé le di-
manche précédent À l'âge de 50
ans. Nos plus sintères sympa-
thies aux membres de la famille
éprouvée,
CFTTS
Le R.P, Frappier vient de re-
cevoir une nouvelle obédience
pour le sud de la province, Il
travaillera À Cluny, chez les
Pieds Noirs. Nous le remercions
pour son dévouement passé dans
la paroisse, particulièrement
chez les jeunes,
PPT
Le R. P. Gauthier, assisté de
volontaires de "Est, dirige ac-
tuellement un Camp de vacan-
ces À Anshaw pour les enfants
Indiens et Métis de la région,
PETER
Nous regrettons le. départ de
la famille Rlouffe qui est partie
s'établir en Colombie-Britan-
nique À la fin de juin D'autre
part, la plus cordiale bienvenue
à la famille Armand Ducharme
qui vient s'établir dans notre lo-
calité,
CTI L
Tout comme la ville de Salt
Lake City, Bonnyville s'enor-
gueillit. d'un ‘’causeway'' qui
traverse le lac Jessie du nord
au sud Cela rendra la ville
plus accessible À tous les fer-
miers du sud et le lac Muriel
À la population environnante,
MOTS D'ESPRIT
Le docteur et son malade:
Mon. ami, vous devez renon-
cer à tout travail de tête,
-Impossible, docteur: je se-
rais ruiné.
-Ah, vous êtes chercheur?
-Non, je suis coiffeur,
PETIE
Qu'est-ce qu'une fée, papa?
-C'est une dame qui possède
une baguette magique, ce qui lui
permet de réaliser tous ses
voeux,
-Alors;, maman est une fée?
-Une fée?
-Oui, elle raconte à tout le
monde qu'elle te fait marcher
À la baguette, .
McLENNAN : GIROUX VILLE | _ Une politique monétaire austère
La joie de vivre se manifes-
te chez nous par divers événe-
ments, notamment au cours d'u-
ne visite de Mgr Routhier À nos
malades qui s'en sont grande-
ment réjouis Et aussi À la Ca
thédrale St-Jean-Baptiste où 1l
y a eu célébration du 50e anni-
versaire de mariage de M, et
Mme Frank'Anward, La mes-
se fut célébrée par leur neveu,
le R.P, À. Lamothe, et il y
eut ensuite réception chez l'u-
ne de leurs filles, Mme Evely- .
ne Smith, où plusieurs frères
et soeurs des jubilaires se réu-
nirent, dont Mme H.: Lamothe
de McLennan, Mme Louise A.
dair et Mile Léna Jobin de High
Prairie, MM, Auguste et Jéré- :
mie de Valleyview et des ne-
veux et nièces, M. et Mme Louis
Lamothe d'Edmonton, M, et Mme
Roger Lamothe de Prince George
ainsi que de nombreux amis, Au
nombre de ces derniers l'ôn no-
tait la présence de M, Beaudry
qui avait été garçon d'honneur
de l'heureux couple lors de leur
mariage, 11 y a 50 ans,
CPTTE
Nous avons appris avec beau-
coup de satisfaction l'ouverture
officielle du Parc provincial Wi-
nagami. Plusieurs personnes é-
talent présentes, représentant un
peu tous les villages de la ré-
gion et il y avait aussi la fanfa-
re de Beaverlodge pour égayer
la fête, .
PFFEL
La minuscule chapelle Ste-
Marguerite a été bénie le 12 juil-
let par Mgr Routhier assisté du
R.P, Lavigne et de M, l'abbé De-
Champlain, Cet édifice érigé
près du Parc est un don des Che-.
valiers de Grouard qui, par une
série de Hingos habilement or-
ganisés par le Frère Létourneau
ont, pu amasser les fonds néces-
saires à sa construction, Onre-
marquait À cette cérémonie le
R.P, Guimont venu de Joussard
et le Grand Chevalier, M, L,
Garand de Falher, En vertu de
cette réalisation, il y aura cé-
lébration de la messe par notre
curé tous les dimanches de la
saison estivale à 4h, p.m,
ELLE) ,
Mme H, Charbonneau mise en
repos il y a quelque temps et M.
Andrew Neary semblent en bon
ne voie de convalescence,
TT TL
M, et Mme F, Kelly ont reçu
la visite de leur fils Gordon de
Calgary:
sont rendus À Morinville et les
familles Hubert Frey et F, An-
dronyk d'Edmonton ont visité
leurs parents, M et Mme V,
Frey,
PTTLL
Nous saluons l'arrivée à l'é.
vêché de deux jeunes scholasti-
ques, MM. R. Guimont et L, Bou-
dreau, venus tous deux d'Ottawa
pour procéder à un travail de
photocopie de précieux docu-
ments concernant les Indiens du
diocèse qui enrichiront ensuite
les Archives oblates de l'Univer-
sité d'Ottawa,
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Que ce soit une résidence ou
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TELEPHONE 476-5319
10996 - 124e rue,
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‘Edmonton, Alberta
M. et Mme Tellier se:
LE FRANCO-ALBERTAIN
Samedi le 28 juin dernier eut
lieu en l'église St John's d'Ed-
monton le mariage de Mille My-
riam Anctil, fille de M. et Mme
‘Aimé Anctil de Girouxville à M,
Wayne Fleethiam, fils de M. et
Mme Ernest Fleetham de Cal-
gary. Mlle Lorraine Béchard,
une amie de la mariée, agissait
comme Demoiselie d'honneur et
elle était accompagnée d'un ami
du marié. La réception qui sui-
vit eut lieu au Masonic Temple
et une centaine de parents et a-
mis y assistaient,
Etaient venus de Girouxville,
en plus des parents, M. et Mme
Joseph Doucette et leurs fils
Richard, Après le mariage de
leur fille, M. et Mme Anctil se
rendirent À Winnipeg pour y vi-
siter des parents,
‘ Après leur voyage de noces en
Espagne le jeune couple Fleet-
ham s'établira À Edmonton; .nous
lui offrons nos mellleurs voeux
de bonheur,
TITLE
Le 18 juin est née Marie Ni-
cole Viviane, fille de M. et Mme
Roger Couillard, baptisée le 6
juillet; parrain et marraine, M,
et Mme Denis Dentinger,
Le 13 avril est né Joseph Ro-
bert Shawn, fils de M. et Mme
Robert St-André, baptisé le 11
juillet; parrain et marraine, M,
et Mme Paul-Emile St-André,
grands-parents de l'enfant,
Sincères félicitations aux heu-
reux parents,
CPFLS
Le 8 juillet dernier décédait
subitement M, Elphège Couillard
époux de Eva Audet, à l'âge de
67 ans, Il laisse dans le deuil, .
outre son épouse, sept ‘enfants,
dont trois garçons: Glorifie, Rol-
land et Roger et quatre filles:
_Mme René Roy (Reina) de Fa-
‘lher, Mie Réal Bessette (Ri-
.‘ ta) de Jean-Côté, Mme Edouard
Charais (Yvette) de Girouxville
et Soeur Jeannette Couillard, Le
défunt laisse egalement deux frè-
res et une soeur, M, Anatole
Couillard de Montréal, Mme Eu-
clide Dumberry (Laurenza) et M,
René Couillard tous deux du
Foyer N.-D, du Lac de McLen-
_nan, ainsi que 20 petits-enfants.
Le service eut lieu le 11 en
l'église de Girouxville remplie
de parents et amis venus ren-
dre un dernier hommage au dé-
funt, Les officiants étaient les :
RR, PP, Lucien Lafontaine, Clé-
.ment Desrochers et Benoit Fri-
gon,. L'homélie fut prononcée
par Mgr Routhier, Les porteurs
étaient MM. Adolphe Lanctot,
Georges St-Jean, Henri Lejeu-
ne, Antoine Dentinger, René Roy
et Réal Besseite; M Alcide Au-
det portait la Croix, ‘
Le défunt était originaire de
Montréal et était arrivé avec
ses parents en 1919,
Nos plus sincères condoléan-
ces À tous les membres. de la
famille éprouvée,
LELZZS:
M. Mack Chasca et sa famil-
le nous ont quittés pour aller
. derneurer À Kelowna; M, et Mme
Denis Giroux nous ont aussi quit-
tés, pour Vancouver; enfin M,
et Mme Eugène Girard se sont
fait construire une maison à Fa-
lher et 1ls ‘doivent nous quitter
très bientôt,
LEURS)
Mme Adrien Dumont, M. et.
Mme Paul Dumont ainsi que M,
et Mme Jean Dumont sont tous
allés aässister au mariage de
Mlle Jacqueline Garneau à Eau-
burn, Wash, M et Mme Mauri-
ce Bouchard sont partis en voya-
ge À Vancouver en compagnie
de leur famille, M et Mme Mau-
rice Gauthier. M et Mme De-
nis Benoit ainsi que M, et Mme
Paul Henley sont tous partis en
vacances À Prince George, Pen-
ticton et dans jies Parcs na-
tionaux, M, et Mme Gérard Bro-
chu et sa soeur Marie-Louise,
- beaucoup plus simple!.
aide à parer à l'inflation
OTTAWA - Selon le gouver-
neur de la Banque du Canada,
M. Louis Rasminsky, des taux
d'intérêt plus élevés ont été é-
tablis dans le but de réduire
chez les consommateurs les
emprunts et les dépenses, et une
politique monétaire austère.
constitue le seul moyen de pa-
- rer À l'inflation,
Prenant la parole À la séance
inaugurale d'un comité parle.
mentaire spécial qui enquêtera
sur les causes et les effets des
taux d'intérêt élevés, M, Ras-
minsky a déclaré que le Cana-
da a connu huit ans de prospé-
rité soutenue et que, psychologi-
quement, les citoyens s'atten-
dent À ce que l'inflation se pour -
suive, ‘
Mais 11 a mis les gens en
garde contre cette attitude qui en-
courage la hausse des prix et
des revenus, car ces mêmes gens
pourraient se trouver ''dépour-
vus d'un marché!!,
M. Rasminsky a souligné que
ce n'est pas la Banque du Ca-
nada qui fixe le taux d'intérêt
imposé sur ou payé par le pu-
blic. La banque centrale peut
cependant influencer le climat
économique de l'heure, en ce qui
touche le crédit, et la politique
monétaire qu'elle exerce comp-
te pour beaucoup dans la lutte
contre l'inflation,
Le crédit
Le. taux d'intérêt, a-t-1l dit,
est imposé sur le secteur pri-
vé de l'économie par les banques
À charte et d'autres institutions
financières, tenant compte des
conditions du crédit au cours d'u-
ne certaine période,
Une politique monétaire anti-
inflationniste entrafne toujours
un rélèvement du taux d'intérêt,
a-t-il précisé.
‘’Le crédit que l'on obtient
facilement et À meilleur mar-
ché encourage tout simplement
l'inflation®!.
D'aucuns soutiennent que des
taux élevés d'intérêt contri-
buent À la hausse des prix et
des dépenses,
ls ont raison jusqu'à un cer-
tain point, a-t-11 dt, Mais on
relève le taux d'intérêt dans le
but de ‘fournir des stimulants
contre les prêts et contre les
dépenses!!,
Perles... rares!
AZOTE: Je n'ai pas trouvé dans le dictionnaire la définition de la
zotel
ANTISEMITISME: Il faut se servir des antisémites seulement sur
les vêtements de laine!
BATONNIER: C'est lui qui donne des coups avec la barre des té-
moins À ceux qui ne répondent pas comme 11 le faut À Monsieur
le Juge!
COUVRE-CHEF: Le couvre-chef est l'inférieur qui se fait toujours
gronder À la place de son supérieur!
EMBLEME: L'an blême est celui qui se lève au lendemain de la
guerre!
GIGOTER: Gigoter est remuer en actionnant beaucoup le muscle
du gigot|
LES PLATRES: Il y a des dames âgées qui se mettent beaucoup
de rouge, de poudre, de rimmel et qui ne peuvent plus du tout
bouger la figure, Le garçon coiffeur qui les essuient en entend
. de toutes les couleurs. C'est essuyer les plâtres!
PREMISSES: Les prémisses sont les petites filles anglaises!
PARAPLUIE: On appelle quelquefois le parapluie pépin parce que
la pluie le fait s'ouvrir comme un beau fruit mûr!
VEGETARIEN: Le végétarien ne mange pas de viande, n'a pas
de force et 11 végète!
(Extrait de L'humour vert de Claude Sergeant, Ed, Buchet-Chas.
tel)
VIENT'DE PARAITRE
© RACE DE MONDEI
par Victor-Lévy Beaulieu
L'auteur n'aime pas tellement
parler de ce livre qu'il mit sept
mois À écrire, Lorsqu'on lui
demande des précisions sur ‘‘Ra-
ce de mondel!, il hausse les é-
paules, On devine qu'il aimerait
répondre: !l'Lisez-les: ce sera
Dans
Race de mondel, livre dur, dé-
sespéré, presque obscène par-
fois, blasphématoire souvent,
Victor -Lévy Beaulieu raconte
ainsi que M. et Mme Georges
Brochu visitent actuellement la
vallée de l'Okanagan, M, et Mme
Roy Cunningham visitent Kelowna
alors que M, et Mme Noé Rochon
et Mlles Evelyne et Lorraine Ro-
chon se rendent au même endroit
visiter M. Armand Rochon, Pour
leur part, M. et Mme Armand
Boisvert et leur famille visitent
Jasper et Banif alors que M, et
Mme George Mackell et leur fils
sont partis ver le nord, à Daw
son City et Fairbanks,
LEE LE.
M, Jean-Eudes Tremblay de
‘Culp tient À remercier, par le
journal, les autorités et respon-
sables de CHFA qui lui ont per-
mis de se mériter une magnifi-
* que montre lors d'un‘récent con-
cours,
"les aventures de la famille
Dentifrice Beauchemin en le bel
Etat du Québec'!, Quinze person-
‘nages y sont en quête d'aurore:
Jos le Poilu, Machine Gun Jean-
Maurice, Steven (le "’pouaite!!
de la famille), Abel (il ira jus-
qu'à vendre son droit de ‘'pelu-
me!’ pour un quarante onces de
’djin*'}, le Cardinal (un illumi-
né qui se livre À des exercices
de yoga, nu sur un bloc de gla-
ce), Festa (cette pauvre folle
que dévore le mal d'amour),
Charles-U (le Canadien français
qui aimerait être Américain (et
patron) pour envoyer promener
ses.employés canadiens-français
en anglais), Gisabella, etc, Une
race de monde, quoi!
‘Ce deuxième roman de Vicior-
Lévy Beaulieu est un livreimpor-
tant, 11 est en quelque sorte l'al-
légorie symbolique de ce qu'il y
a de plus tragique, de plus dépos.
sédé et de plus farfelu chez le
Québécois déraciné, .‘’Et l'es-
poir*', avons-nous demandé À
l'auteur, ‘ ‘Que faites-vous de
l'espoir?! ‘Il a répondu: '‘Je
ne connais pas ce mot-là C'est
sans doute un mot anglais, ''
‘Race de monde!tt est.en ven-
te au prix de ÿ2,50, Distribu-
teur exclusif: l'Agence de distri-
. bution. populaire: 1130. est, rue
De La Gauchetiere, Montréal 130,
8
Une police
spécialisée
contre
les gangs
Dans l'armée de 27,000 poli-
ciers qui veille À la sécurité des :
Parisiens, une petite unité de 36
inspecteurs en civil (surnommés
-les Incorruptibles) obtient des
résultats spectaculaires dont au-
cune autre force de police de si
faible importance numérique ne
peut actuellement se prévaloir
dans le monde,
Officiellement, cette force
s'intitule Brigade de Recherches
et d'intervention, ou BRI, Mais
les Français la connaissent sous
le nom familier de ‘'brigade an-
ti-gangs'', Sa spécialité, en ef-
fet, est la lutte contre les plus
redoutables malfaiteurs, ceux qui
opèrent en bandes organisées,
Quatre ans ont suffi à la ren-
dre légendaire, Créée en 1964
par Roger Frey, alors ministre
de l'Intérieur, la brigade anti-
gangs a déjà procédé À 250 ar-
restations, et l'on estime qu'el-
le a demantelé 40 bandes, Grâ-
ce À son action, le nombre des
hold-up de grande envergure est
tombé À Paris de 70 en 1964 à
23 l'année dernière,
Le but de la BRI est de pren-
dre les bandits ‘la main dans le
sac", Elle n'y parvient qu'en
exerçant une surveillance dis-
crète, mais de tous les instants,
sur les professionnels du crime,
même s'ils ne font pas l'objet
de poursuites. Elle les traque,
non pour ce qu'ils ont fait, mais
pour ce qu'ils pourraient faire,
La brigade n'attend pas le cri-
me, elle le prévient, selon une
formule souvent employée par
son chef, le commissaire divi-
sionnaire François Le Mouëél,
‘Il est indispensable, expli-
que-t-il, d'intervenir juste à
temps, nm trop tôt ni trop tard,
Trop tard, quand l'opération est
déjà commencée, on court le dan-
ger de déclencher une fusillade,
Mais trop tôt, par exemple a-
vant que les gangsters n'arrivent
sur les lieux du crime, onnepar-
vient pas à réunir assez de preu-
ves pour les faire condamner,
L'idéal est de les surprendre
au bord du flagrant délit.'*
La BRI est la seule force de
police au monde À ne jamais
mener d'enquêtes et À ne pas
se mêler de procédure, Dès
qu'elle a arrêté un bandit, elle
le remet À une brigade classi-
que, Pour elle, l'affaire est
terminée, Son rôle se limite
À la recherche"! et à } “’in-
tervention!", Ses hommes n'ont
pas de permanences, pas de longs
rapports À rédiger, pas même
d'horaires, Ce sont des hom-
mes d'action, non des fonction-
naires, Ils ne quittent jamais
leurs armes, bien qu'ils n'aient
jamais eu jusqu'ici à tirer sur
des bandits Pourtant, tireurs
émérites, ils peuvent faire mou-
che sous n'importe quel angle
et dans n'importe qelle position,
La brigade est en Laison cons-
tante avec toutes les forces de
police de la France, C'est pour
elle une nécessité, car les ban-
des de la région parisienne se
déplacent constamment sur tout
le territoire français, 11 lui est
même arrivé une fois de colla-
borer avec une police étrangère,
_ 1 y a queiques mois, au dernier
congrès d'Interpol, toutes les po.
UMces des pays voisins, surtout
les polices suisse et belge, se
sont montrées très intéressées
par les méthodes des ‘’Incorrup-
tibles'!, "-
LE FRANCO-ALBERTAIN
16 juillet 1969
Pour mieux vous orienter au Terrain de l'Exposition...
STATIONNEMENT
@Ÿ Torzerres
life AVENUE ENTREE DES
= VEHICULES ET PIE TONS
Dani
pen no PT Le n./
Su RARES Y
ENTREE DES
VEHICULES E7
PIETONS
STATIONNEMENT
Légende
1 Stationnement des dignitaires
2 Entrée de l'estrade
8 Salle d'exposition
4 Parc CFRN
5 Bar salon
6 Salle À diner
7 Village du Klondike
8 Saloon Silver Slipper
8 Tour de la brique d'or
10 Edifice d'exposition
11 Bureau de Police
12 Bureau de Poste
13 Maison de rêve
14 Glissoire géante
165 Petit train
16 Locomotive historique
17 Parc Bonanza
18 Mine Chilkoot
STATIONNEMENT 19 Bureau des courses
20 It's Somethin' Else
21 Exhibits commerciaux
22 Cafeterla
23 Administration
24 Ferme miniature
25 Concours d'élevage
26 Poste de pompiers
LES PRODUITS DANGEREUX
Le ministre de la Consomma-
tion et des Corporations, l'ho-
norable Ron Basford, a déclaré
que la nouvelle Loi sur les pro-
duits dangereux qui a reçu la
sanction royale aujourd'hui mê-
me est l'une des plus importan-
tes mesures législatives en fa-
veur du consommateur que le
Parlement ait adoptée ces der-
nières années,
“Pour la première fois, cette
Loi donne au gouvernement le
pouvoir d'interdire ou de régle-
menter la vente d'une grande
diversité de produits dangereux!"
a déclaré M. Basford ‘Les
groupes de consommateurs et
les ligues de sécurité deman-
daient cette mesure législative
depuis des années. C'est un
modèle pour d'autres pays et
déjà une Commission s'occu-
pant de produits dangereux aux
Etats-Unis a commencé à l'étu-
dier,
Dès la sanction royale, lanou-
velle Loi rendra {immédiatement
illégale l'importation, l'annonce
ou la vente de ce qui suit:
-Meubles, jouets et autres ar-
ticies destinés aux enfants, qui
sont enduits de peintures dont
la teneur en plomb constitue
un danger, On espère ainsi ré-
duire le nombre d'empoisson-
nements d'enfants causés par
la succion de surfaces peintes,
-Varnis et peintures qui sont
hautement inflammables, Ainsi
disparaîftront du marché des
peintures dont le point d'inflam-
mabilité est dangereusement bas,
-Graines de jequirity et tous
jouets ou bijoux confectionnés a-
vec ces graines qui constituent
un véritable poison Utilisées
À l'occasion pour servir d'yeux
aux poupées ou comme colliers,
ces petites graines peuvent être
reconnues grâce à leur surface
d'un rouge brillant contenant un
point noir. Il n'avait pas été
possible d'interdire leur impor-
tation ou leur vente jusqu'à main-
tenant, |
D'autres produits hautement
dangereux peuvent être interdits
dès qu'ils sont identifiés,
De plus, la façon de vendre,
d'annoncer, d'étiqueter ou d'em-
baller certains produits dange-
reux peut être réglementée afin
de réduire les dangers au mini-
mum,
Le ministère de la Consom-
mation et des Corporations enyi-
sage déjà la réglementation de
divers agents de blanchiment, de
nettoiement et d'encaustiques,
d'usage damestique, auxquels est
imputable un grand nombre d'em-
poisonnements d'enfants chaque
année, Dans le rêglement, on
pourrait inciure des dispositions
visant l'emballage sür des pro:
duits, l'étiquetage visible quant à
l'usage approprié, l'impression
de rensetgnements sur les con-
trepoids et l'utilisation de fer-
metures à l'épreuve de la mani-
pulation des enfants lorsqu'elles
auront été mises au point,
On projette également la ré-
glementation de la colle pour le
bricolage afin que certains dis-
solvants nocifs ne tombent pas
facilement aux mains de ceux
qui pourraient en abuser,
La Loi porte sur une très
grande variété de produits qui
pourraient présenter vraisem-
blablement un danger pour la
santé ou la sécurité du public,
Ceci comprend les substances
où produits empoisonnés, toxi-
ques, inflammables, explosifs ou
corrosifs,
La Loi mentionne de façon
précise le danger que peut com-
porter la conception, la cons-
truction ou le contenu d'un pro-
duit destiné à servir À des usa-
ges domestiques, À des usages
personnels, au jardin, dans les
sports, dans les activités ré-
créatives, comme matériel de
sauvetage, comme jouet, comme
jeu ou comme équipement pour
enfants,
l
M. Basford a déclaré que l'on
s‘occuperait dès maintenant des
étoffes dangereusement inflam-
mables, des appareils de sauve-
tage ne répondant pas aux nor
mes, des allumettes défectueu-
508, des jouets d'enfants dan-
gereux et de tous les autres
produits ménagers qui sont dan-
gereux pour les consommateurs,
La Loi sur les produits dan-
gereux permettra au ministère
d'établir des normes minimales
pour ces autres articles et le mi-
nistère s'en occupe actuellement
de concert avec l'Office des nor-
mes du gouvernement canadien
at d'autres autorités chargées
d'établir des normes,
Le nouveau b{ll ne s'applique
pas aux produits déjà réglemen-
tés par d'autres lois comme ia
Loi sur les explosifs, aux cos-
métiques et aux allments et dro-
gues contrôlés par la Loi des a.
Hments et drogues, ou la Loi sur
_les produits antiparasitaires,
WASHINGTON - Au Sénat,
Frank Church, grignotait un
sandwich au beurre d*arachides
et une carotte,
Le sénateur Walter Mondale,
ne se nourrit plus que de sau-
cisses depuis trois jours,
Le sénateur Thomas Eagle-
ton, n'a eu que des biscuits et
de l'eau pour son dfner de mer-
credi soir. Sa femme prétend
qu'elle a épuisé le budget qui .
lui a été alloué pour la nourri-
ture, soit 17 cents par person-
ne et par repas,
À l'instigation de la National
Welfare Rights Organisation, ces
familles de sénateurs ont accep-
té de se prêter À une expérience
sociale! vivre pendantune semai-
ne sur un budget du bien-être so-
cial, Hier, mercredi, c'était le
dernier jour de l'expérience et
les épouses présentaient leur
rapport à une conférence de
presse,
1 s'agissait, par cette expé-
rience, de soutenir la campa-
gne menée par l'organisation en
question en faveur d'un revenu
annuel garanti de $5,500, pour
une famille de quatre personnes,
Pour Mme Mondale, ‘nous
avons appris, dit-elle combien
cette nourriture est insipide, mo-
notone et peu intéressante, !
Les femmes expliquent, en ef-
tet, qu'il a fallu s‘empiffrer de
pain, de riz, de noulflles et au-
tres produits À base d'amidon,
Le beurre d'arachides, les spa.
ghettis et les saucisses figu-
raient abondamment au menu,
Elles ont rêvé de bonnes tran-
ches de viande, de fruits frais
et de crèmes glacées,
“Je crois que de cette façon
on apprend À connaître la valeur
des sous”, dit Mme Church, El-
le passait une demi-journée tous
les jours à faire la ste des em-
plettes. et À fixer où faire ses a.
chats, ‘Je cuisine blen, dt-el-
le, mals en calcul, c'est une au-
tre paire de manches,..tt
Mme Eagleton estime que
“nous avons aurvécutt, mais nous
avont été privés des aliments nu-
tritifs qui coûtent si cher,
‘Comment faites-vous, dit-el-
le, pour envoyer vos enfants À
l'éc
ole avec l'estomac vide?!
Mme Eagleton, qui a doux en-
fants, s'était vue allouer $14,28
pour la nourriture d'une semai-
. ED-644
Des sénateurs américains tentent
de vivre sur un budget
du bien-être social
ne, soit 17 cents par repas pour
une famille de quatre personnes,
MINISTERE DES
TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
APPELS D'OFFRES
DES SOUMISSIONS CACHE-
TEES et remises À l'attention
du Chef, Services financiers et
administratifs, Ministère des
Travaux Publics de Canada,
10225 - 100e Avenue, EDMON-
TON, Alberta et portant sur l'en-
veloppe la mention ‘“‘EDIFICE
À APPARTEMENTS DE 16 U-
NITES, INUVIK, T, N.-0,'"
seront reçues jusqu'à 11:30 A,M.
(HN.R.) le 31 JUILLET 1969,
On peut se procurer les do-
cuménts de soumission sur dé-
pôt de $50,00 sous forme d'un
CHEQUE BANCAIRE VISE éta-
bli au nom du RECEVEUR GE-
NERAL DU CANADA par l'en-
tremise des bureaux suivants
du Ministêre des Travaux Pu-
blics du Canada:
10225 - 100e avenue, EDMON-
TON, Alberta; Gérant dela Zo-
ne de propriété, Ministère des
Travaux Publics du Canada,
INUVIK, T. N.-0,; et ils peu-
vent être examinés aux bu-
reaux du, Ministère À Winni-
peg, Saskatoon, Hay River,
Calgary, Fort Smithet Yellow-
knife de même qu'aux Builder’ s
Exchange À Edmonton et Cal-
gary.
Le dépôt sera remis dès que
les documents seront renvoyés
en bon état dans le mois qui sui-
vra le jour du décachetage des
soumissions,
On ne tiendra compte que des
soumissions ‘qui seront présen-
tées sur les formules fournies
par le Ministère et seront
accompagnées du dépôt spéci-
fié dans les documents de sou-
mission, .
On n'acceptera pas. nécessai-
rement ni la plus basse ni au-
cune des soumissions, .
G, lan Cameron,
: Chef, Services
financiers et administratifs,
16 juillet 1969
LE FRANCO-ALBERTAIN
Les Canadiens
voyagent
de plus en plus
Les Canadiens voyagent de plus
en plus, Le bureau de passe.
ports selon certaines statisti.
ques dévoilées par le secrétai.…
re d'Etat aux Affaires extérieu-
res M. Mitchell Sharp démontre
qu'un nombre record de passe.
ports seront émis par le bureau
fédéral des passeports au cours |
de l'année 1970, .
Depuis le début de l'année, le
gouvernement a émis 285,420
passeports. Il s'agit d'une aug-
mentation substantielle sur l'an-
née précédente alors que pour la
même période le bureau des pas-
seports avait émis 203,665 pas-
seports.
Par ailleurs, au cours des huit
dernières semaines, soit depuis
le ler mai, le bureau a livré ou
renouvelé 105,558 passeports ce
qui représente une augmentation
de 45 pour cent sur l’année der-
nière, | ‘
Pour répondre À ce nombr
considérable de demandes, le
Gouvernement a augmenté de 289
À 404 le nombre des employés
du bureau des passenorts, Il
s'agit d'une majoration de 40 pour
cent,
Le 20 juin, les effectits ont
toutefois été réduits À 363, à cau..
se de la diminution des travaux,
Durant la même période l'an
dernier, le bureau des passe.
ports avait un personnel de 213
employés.
MINISTERE DES
TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
APPELS D'OFFRES
DES SOUMISSIONS CACHE-
TEES et remises À l'attention
du Chef, Services financiers et
administratifs, Ministère des
Travaux Publics du Canada,
10225 - 100e avenue, EDMON-
TON 15, Alberta et portant sur
l'enveloppe la mention "RELE -
VE PHOTOGRAPHIQUE AERIEN
ET CARTOGRAPHIE PHOTO.
GRAPHIQUE DE CONTOUR DE
ROUTES CHOISIES DES TERRI-
TOIRES DU NORD-OUEST"! se-
ront reçues jusqu'à 11:30 A,M,
CHN.R.) le 25 juillet 1969,
On peut se procurer les do-
cuments de soumission par l'en.
tremise des bureaux suivants
du Ministôre des Travaux Pu-
blics du Canada:
10226 - 100e avenue, EDMON-
TON, Alberta; 9943 - 109e rue,
EDMONTON, Alberta, 7e Etage
Edifice Begg, VANCOUVER, C.-
B,; Bureau Régional du Ministè-
re des Travaux Publics, Edifi-
ce Bonaventure, 301 rue Elgin,
OTTAWA, Ont; Gérant de la
Zone de propriété, YELLOW-
KNIFE, T, N.-0O, et ils peuvent
être examinés au Bureau Ré-
gionel du Ministère des Travaux
Publics, 241 rue Jar vis, TORON-"
TO, Ont, et aux Bureaux de Dis-
trict situés à 269 rue Main, 201
Edifice Fédéral, Winnipeg, Ma-
nitoba et 400 Edifice des Doua-
nes, CALGARY, Alberta.
On ne tiendra compte que des
‘ 8Soumissions qui seront présen-
tées sur les formules fournies
par le Ministère et qui seront
accompagnées. du dépôt spécifié
dans los documents de soumis-
sion, . |
On n'‘acceptera pas nécessai-
rement. ni la plus basse ni au-
cune des soumissions,
G, lan Cameron,
.Chef, Services
… financiers et administratifs,
NEW YORK - Si le vocabu-
laire international de la musi-
que est italien, celui de la cui-
sine française, en toute logique
le vocabulaire de l'espace de.
vrait être américain, À en ju-
ger par le glossaire fourni par
la NASA à l'occasion du lance-
ment d'Apoilo 11, la terminolo-
ge en usage au Cap Kennedy
et À Houston est toute gréco-
latine, À des préfixes d'origi-
ne grecque, on ajoute, suivant
les cas, des radicaux d'origine
latine ou grecque, ce qui ne va
pas sans faire Sourciller les
puristes, . °
En revanche, la série d'abré-
viations qui fait partie du lan-
gage courant des ‘laboratoires
de l'espace est toute américaine
at la liste est impressionnante,
Certaines de ces abréviations
sont devenues des acronymes au
même titre qu'OTAN, ONU ou
. UNESCO,
Voici un abrégé du glossaire
Des moments longtemps attendus,
| longtemps espérés!
ES
L'alunissage
_en douceur
#
À Æchantillonnage du sol
Le vocabulaire de l’espace
indispensable à "’l‘honnête hom-
me" de l'êre spatiale: .
- Accéiéromêtres instrument
seryant À mesurer les forces
d'accélération et À les conver-
tir en quantités électriques cor-
respondantes,
« Antipode: point d'un astre dia-
métralement opposé À un autre,
Dans le cas d'Apollo, l'antipode
est le point formé par une ligne
imaginaire traversant la lune et
la terre en leur centre et croi-
sant la ligne de récupération du
vaisseau spatial au milieu du Pa-
cifique, le long du 165 méridien
de longitude, une fois toutes les
24 heures.
- Apocynthion: (de Cynthia, dé-
esse romaine de la lune): point
le plus éloigné atteint par un
vaisseau spatial en orbite au-
tour de la lune, le vaisseau
ayant été lancé ‘d'une autre pla-
nête que la lune,
- Apogées point le plus éloi-
gné d'un quelconque : satellite,
‘ naturel ou artificiel, en orbite
autour de la terre,
- Apolune: point le plus éloigné
d'un satellite, lancé de la lune,
autour de la lune. * Apocynthion!!
continuera d'être employé tant
qu'un vaisseau spatial n'aurapas
été lancé de la lune.
- Attitude: position d'un vais-
seau spatial déterminée par l'in-
clinaison de ses axes par rap-
port à un point de référence, Dans
le cas d'Apoilo, un point inerte
de l'espace sert de point de
référence, : |
- Cislunaire: adjectif qualifiant
l'espace compris entre la terre
et la lune ou entre la terre et
une orbite lunaire,
- Ephémérides: mesures orbi-
tales (apogée, périgée, inclinai-
son, période, ete...) d'un corps
céleste par rapport À un autre
À un temps donné. Dans le cas
d'un vol spatial, les éphéméri-
des d'un vaisseau sont prises
par rapport à la planète autour
Eve.
de laquelle il se trouve en or-
bite,
- Hélocentrique:
centre le soleil
- Péricynthion: point le plus
rapproché atteint par un vaisseau
spatial en orbite autour de la
lune le vaisseau ayant été lancé
d'une autre planête que la lune,
- Périgée: point le plus rap-
ayant pour
- proché d'un quelconque satelli-
te, naturel où artificiel, en or-
bite autour de la terre,
Périlune: point ie plus rap-
proché d'un satellite, lancé de
la lune, autour de la lune, Tant.
qu'aucun satéllite n'aura pas été
lancé de la surface lunaire, ôn
ne pourra employer que ‘'pé.
ricynthion’’ à propos d'un vais.
seau en orbite autour de la lu-
ne, . .
- Sélénographtque: ayant trait
À la géographie physique de la .
lune, |
- Sélénocentrique: ayant la lu-
ne comme centre,
10
COPYRIGHT
C'EST
LA LOI!
PAR THÉMIS
Il se fait éveiller à 5h. le matin
Tous les matins, vers cinq
heures, je me fais éveiller par
le bruit infernal provenant d'u-
ne laiterie voisine où l'on roule
et manipule les bidons de lait,
Pourtant, j'habite un quartier
résidentiel Que puis-je faire
À ce sujet?
Une lettre de votre avocat
À la laiterie rêglerait probable.
ment le problème. Cependant,
si les autorités de la laiterie
ne veulent pas comprendre, vous
devrez probablement utiliser la
manière forte, et obtenir une
injonction (un ordre de la Cour)
les enjoignant de faire cesser
le bruit et de prendre les me-
sures pour ne plus déranger
qui que ce soit aux alentours
D'où vient
“crier haro sur
quelqu'un”?
Haro était un terme de droit
“coutumier'!, usité en Norman-
die, On criait haro! quand on
voulait faire arrêt sur quelqu'un
ou sur quelque chose, et tradui-
re immédiatement la cause de-
vant le juge, On appelait ‘‘’cla-
meure de haro** l'opposition ain-
si formée,
De 1à, l'emploi: figuré, Crier
haro sur quelqu'un, c'est le dé-
noncer À I‘indigation, aux re-
présailles de la société, c'est ap-
peler la mort sur quélq'un, le
vouer À la potence,
L'étymologie de ce mot est
encore incertaine, . On a cru
longtemps que “häro"t représen-
tait ‘ha! Raoul* ou ‘‘aïe (aide.
moi) Raoul! et que ce cri était
et ce, À leurs propres frais,
Légalement, ce genre de pro-
blèmes constitue une “atteinte
portée aux droits publics’, Il
est assez extraordinaire de cons-
tater le nombre de gens qui ne
se prévalent pas de leurs droits
légaux en pareille circonstance,
D'autre part, 11 est bien évident
que l'on doive d'abord porter
plainte si l'on veut que le pro-
blème se règle légalement, On
“peut aussi se prévaloir de ses
” droits en divers autres circons-
tances, comme par exemple dans
les cas d'incommodités dues à la
fumée dégagée de manufactures,
À la poussière résultant de cons-
tructions, aux bruits, aux odeurs
malodorantes, aux vibrations
causées par la machinerie lour-
de, la fumée, les résidus chi-
miques versés dans les cours
d'eau par des mañufactures, etc,
En pratique, l'on ne devraitpas
être obligé d‘intenter des pour-
suites. Demandez d'abord con-
seil À votre avocat et il écrira
lui-même une lettre appropriée
aux circonstances, Si les res-
ponsables ne se soumettent pas
il faut alors considérer des pour-
suites en dommages de même
qu'une injonction de la Cour les
forçant à prévenir la répétition
de pareils actes.
WASHINGTON - L'Agence pour
le Développement. international
a décidé de consacrer la somme
de $4,500,000 À la recherche d'u-
ne nouvelle pilule anticonception-
nelle qui serait utilisée une fois
par mois,
Cette somme sera répartie
un appel À Raoul ou Rollon, pre- ‘-éntre les divers organismes des
mier duc de Normandie, qui fut
un grand justicier, Puis on a
rattaché le mot, tour à tour, À
ancien verbe “haroder** (crier)
À" l'ancien allemand “haren'!
(crier) ou “hara, herod'! (ici,
viens ici, viens À moil), C'est
plus probablement une simpie
onomatopée, comme ‘“‘hare'!,
Etats-Unis qui se penchent sur
le problème du contrôle des nais-
sances, :
“’La fabrication de produits
. anticonceptionnels nouveau x,
sûrs, efficaces et peu coûteux
est absolumént indispensable À
la solution rapide et acceptable
du problème mondial de l'aug-
LE FRANCO-ALBERTAIN
Sécurité Familiale
Bonne Fête
VENDREDI, 18 juillet
M. Gérard Bélanger, Widewater,
M. Benoit Hervé, Jean-Côté,
M. Michel Martel, Falher,
SAMEDI, 19 juillet
M. Albert Boutin, Hinton,
DIMANCHE, 20 juillet
M, Laurent Brochu, Morinville,
M. Paul Bruneau, Jean-Côté,
M. Eddy Gagné, Guy
M. Zoel Mercier, Hinton,
Sr Marie-Joseph de Nazareth,
f.j,, Edmonton,
M, Lucien Tremblay, Bonnyvil-
le,
LUNDI, 21 juillet
Dr Roger Motut, Edmonton,
M. Léo Ringuette, Vimy.
MARDI, 22 juillet
R.P, Gérard Labonté, o.m, i,
Winterburn. .
MERCREDI, 23 juillet
RP, Louis Collin, o.m.i., Nam-
pa,
RP, Joseph Jean, o,m.i,, Slave
Lake, -
M. René Sicotte, Edmonton.
JEUDI, 24 juillet
M. Léonidas Cadrin, Therien,
R.P. Eugène Fournier, o.m.i,
Smith
M, Laurent Lamoureux, McLen-
nan,
Sr Hélène Levasseur, s,c.e.,
Tisdale,
M, Roland Requier, Edmonton,
M. Léo-Paul Soucy, Falher,
M, Albert Van Hecke, Bremner,
rS —
Budget pour une
nouvelle pilule -
mentation démographique exces-
sive,"' a déclaré le Dr R,B, Ra-
venholt, directeur des services
de population de l'AID en annon-
want la participation de cette a-
gence gouvernementale aux re-
cherches,
MINISTERE DES
TRAVAUX PUBLICS
DU CANADA
. APPELS D'OFFRES
16 juillet 1969
Les Mots croisés. du
franco-albertain
1 23 4 5 6 7 8 9 101112
VCLILILILILILT
2LLILILIMILIIT
ONE BEN SERRE
LLELL L.
JENR RSSENE EE
ONE HN En
LL IILILS
ON EN EN HENE
ON EH
OLILILILIDLI
LEE NH SN
21111.
HORIZONTAL
1 - Ecole de chant liturgique et profane,
2 - Divertir agréablement - Affection vive pour quelqu'un,
8 - Négation - La seizième partie d'une livre - Organe du vol
chez l'oiseau,
- Dans l'Eglise russe, image des saints - T,N,T,, lettres mé.
langées - Conjonction,
4
5 - Indique le Lieu par où l'on passe - Attacheras,
6 - Ville d'Allemagne occidentale - Petit loir gris - Note de mu-
sique.
7 = Général américain - Lassitude morale, pl
8 - Pron, pers, - Du verbe avoir - Régistre du parlement de Pa-
ris de 1254 à 1318.
9 - Symb, du titane - Symb. du gallium - Qui adhère fortement,
10 - Etat d'une personne ivre, pl - Tige cylindrique métallique
qu'on enfonce dans le bois ou le métal,
11 - Bord, lisière d'un bois - Dans la rose des vents.
12 - Rien, ce qui n'existe pas - Oter le lustre, l'éclat,
VERTICAL
1 - Action d'exécuter des opérations manuelles en chimie,
état d'ivresse,
_ 2 - Groupement de membres d'une même profession - Qui est en
- Sans vêtement - Arbres À feuilles dentelées - Roue à gorge
d'une poulie,
- Fruit de l'aubépine - Le premier en son genre.
3
4 - Père de Jason - Qui a rapport aux peuples de la mer Egée,
5
6
- Arme pour lancer des flèch
- Connu,
es - Ville d'Allemagne orientale
- Durée qui n'a n commencement ni fin
- Adj, poss. - Toute couverture pratiquée dans un corps - Che-
ville de métal en forme de "5", | |
9 - Action par laquelle les substances volatiles abandonnent les
corps qui les contenaient - Senior, .
10 - Souverain - Langue artificielle développée À partir du vieux
slave,
11 - Millepattes se nourrissant de végétaux - Adv. de lieu,
12 - Excitation, irritation des fibres, pl,
solution à la age I!
REPARATIONS AU QUAI - , P
COLD LAKE, ALBERTA
DES SOUMISSIONS CACHE-
TEES, adressées au soussigné
none ee
ROLL LET LEE)
Ra un Canadien”.
# région.
LISE
Orsque quelqu'un n’est pas de chez nous... Vous
L dites de lui: “c’
Français. c'est un Japonais...” et lui dit de vous: “C'est
# Et dans la conversation, chacun défend':sans le réaliser,
# l'honneur, la fierté de’ son pays, de sa province et de sa
Lorsque le touriste s'arrête à la station de service, au
restaurant, au motel, au magasin de détail, c'est le pom-
piste, la serveuse, le porteur de bagages, le commis qui
est un Américain. c'est un
RTE RE RS
0 000 000 0 220000000000 00000 000800000000 ou à
OO OO OO 37
et portant sur l'enveloppe la men.
tion de son.contenu seront re-
çues au bureau du Directeur du
District, Ministère des Travaux
Publics du Canada, 9943 - 109e
rue, Edmonton 14, Alberta jus-
qu'Â 1:30 p.m, (HN.R.) LE 30
JUILLET 1969 pour des "RE-
RAPATIONS AU QUAI DE COLD
LAKE, ALBERTA',
On peut se procurer les do-
cuments de soumission du bu-
reau du Ministère des Travaux
Publics, 9943 -… 109e rue, Ed-
monton 14, Alberta et ils peu-
vent être examinés aux bureaux
CIMETIERES
CATHOLIQUES
de l’archidiocèse
._ d'Edmonton
L'inhumation dans un cimetière
catholique ést un privilège et un
honneur pour ceux qui ont la
ea ( su rte ÿ
% deviennent la politesse, l'hospitalité, le sourire. de notre # de la Construction Association ’ Foi. Le lieu d’enterrement de
| -$ ALL # À Grande Prairie et Edmonton, va Jane Keëling qui occupera 1e votre famille devrait démontrer
CR PE ni . : ne Hendra’ compte que des poste de t-arrière avec les Plus de familles aujourd'hui
#8." Puisqu'if fait l'effort de venir entendre du français, visiter E fées ssions qu seront présen- Stampedeïs de Calgary au cours choisissent leur lieu d’enterre-
“#7 nos Villes et nos campagnes, le touriste est déjà un ami Ë par le Ministre germes de la prochaine saison, Keeling ment dans des endroits qui rap
M contribue à not érité } ‘ # Par le Ministère et qu'seront est un vétéran de plusieurs an- pellent leurs dévotions de famille
.… .Woontr notre prospérité. ne “ Gocompagnées du dépôt spécifié nées avec cette équipe et 11 6.
ee . | | ë dens les doëuments de soumis. +ajt reconnu / comme l'un des SAINTE-CROIX
: Nretoumera avec son expérience et ses souvenirs. FO hnecent ; meilleurs démi défensifs au pays, Route de St-Albert
VE LU: à rement ni La plus basse D aucu. qu Cours d'unerécentejoutecon- EDMONTON
° int , ‘ k JE - tre les Lions de la Colombié a
5 Ces souvenirs fabriqués ici feront qu'il reviendra où ne ne des soumissions, Keeling a réussi une passe d CATHOLIC CEMETERIES
STI RSSSS
reviendra pas... chez nous! chez vous!
P, W, Walters, .
EDO#20
Directeur du District.
eee EE
: touché ‘de 40 verges À Terry
“’Evanshen dès le premier jeu de :
la partie!
. 11237 avenue Jasper
7 TL 482-3190
re PEER
16 jet 1969 :
4 VOTRE SERVICES |
Le mariage anglais
Folklore. canadien Interprète: Monique Leyrac
Mon père y veut me marier,
À un jeune Anglais il m'a donnée
J'aimerais mieux soldat français avec rien
Que d*épouser le roi anglais et tous ses biens
Mais quand ça vient pour embarquer
A voulu les yeux lui bander .
Bandé les tiens, laisse les miens, maudit An-
glais,
si Sat la mer À traverser, je la voirai
‘Quand il fut rendu À Québec,
Du canon on entendit tirer
Pourquoi faut-il nous saiuer, maudit Anglais,
ré les canons du roi français qu'on enten-
dai .
Mais quand ça vient pour le souper
(1 a voulu lui couper son manger
Coupe pour toi, laisse le mien, maudit Anglais
J'aurai des gens de mon pays pour me nourrir,
Mais quand ça vint pour ‘le coucher
Quand {1 voulut la déchausser
Déchausse-toi et couche-toi, maudit Anglais,
J'aurai des tills de mon pays, pour me servir.
Mais quand ça vint sur la minuit,
L'anglais
L'Anglais soupire dans son lit
Ben vire-tol, embrasse-moi, joli Anglais,
Puisque nos pères nous ont mariés,
li faut s'aimer!
LES 8 ERREURS...
1. L'homme au cigare a un autre chapeau, :
2, Le dame du premier plan a une manche
plus longue.
3.. La dame de gauche a un autre chapeau,
4, L'homme de gauche n'a pas de ventre,
5. Le danseur du premier plan n'a pas de
noeud-papillon,
6, Plus de liquide renversé sur la table,
7. L'homme de gauche a un verre moins plein.
8, Le serpentin est posé autrement,
FLAIRE TOUT...
La photo du journal est une photo datant
d'une époque antérieure, La plante sur la pho-
to a six feuilles, Filairetout, lui, trouve dans
la pièce de l'éditeur une plante à "sept feuilles,
Les plantes ne poussent pas à cette vitesse-là,
Le beau-fils s'étant aperçu de cette erreur, est
venu remplacer la plante,
CASSE-TETE
EE
Enlevez 6 allumettes, de façon qu'il vous res-
te trois carrés de même grandeur.
HARECERTERTE
AMIUISIE RAIMIOUIR
NI MRONICERMALLE
DunN Gu
NS
SIS[C
TER TR
HVRESISEE.
CREER
NE AIN")
T ALORS. QUE L'IPGS SE Là
LA CARENCE AL MENTAIRE ; BORD DES ASTRONEFS 4UG!
LE FRANCO- ALBERTAIN
PILOTE T EMPET E
VERS IVECTS AVEC SOW JACQUES N'AAIT PAS TRÈS L NY 4 PAS QUE GRISLOW
TRANGE CHARGE, LA BULLE MET LE CAP SUR MARS. GRACE ENVIE DE PARTIR, MAINTENANT POUR SE FAIRE DU SOUCI. À
LA RENCONTRE INATTENDUE DES DEUX MARTIEUS, ATU ET. QUE LES MESSAGES DE ESMDES MILLIONS DE MILLES
| san l'E caro DECER PLANÈTE AURA LIEU PLUS JESONT Si “TROUBL ANTS ! UX, LE COMMANDANT DE LA FLOTTE
7 Q C | ne M LUG/SH AUSS/ À DES DAC
d \* Et
pr _
1
_
CS
Nan) Fe 4
À
LE AUS GRAVE DE TOUT C'EST QUE À PLUSIEURS ÉPRISES
DOANE BEAUCOUP DE SOUCIS À SOLVA ET SES CAPITANES. TA SONT-DISANT CLIEF DE L'EXPÉDI- DEA ON L'4
| MALGRÉ LEUR FAIBLESSE AYSIQUE LES HOMMES SONT.
ANTE. É Ves LÉBEL LION: QE
mt [}1 OA y]
Y
NOURRISSENT DES IDÉES HOMICIDES ! NX
4 MI-CHEMI DE LUAMAPOUIS, L'IR 65 C'EST IDIOT, CETTE CARCASSE
RENCONTRE SES REMPLACANTS. À PENE OÙ! NTE TORDUE SOUS TON ZINC. TU AS
BTE ÿ VOLANTE, N'HÉSITEZ PAS À TRÈE, RON C'ESTY L'AIR D'UN MARCHANU DE
LI TIRERONT. ET SURTOUT, N'OUBLIEZ ss
CONSEILLE DE.
RAMENER LA
ÊME CHOSE! 4
ET ÉTUDENT LES MOUVEMENTSIR OÙ APPROCLE ENFIN DE LA GRISHON EST COY-
TROISIÈME PLANÈTE ET DE SON .TENT L FAIT DÉCOL-
SATELLITE. LA MANOEUVRE DE M LER LES.TROS PLUS
DÉCÉLÉRATION NE PRÉSENTE e ORTS ASTRONEFS DE
TRANSPORT POUR
AIDER RODRIGES
RODRIGES ET SES HOMMES ME
RESTENT AMIS LES BRAS CROSS DE PLUS EN PLUS FAIBLES DES
SURVIVANTS NAUGISH. LEURS
PORTÉE PAR LES FORCES
LE TRANSPORT DE L'ÉPAVE DEPUIS LE SECTEUR DE SATURNE À LUNA EST ENCORE LA PARTI
LA PLUS SIMPLE DE L'OPÉRATION, C'EST MAINTENANT QUE COMMENCE LA CORVÉE LA PLUS MCONJUGUÉES DES RÉPLULSEURS
ANTIMAGNÉTIQUES, LA COM&!-
DIFFICILE. POURTANT. CHACUN SAIT EXACTEMENT CE QU'IL AUIA À FAIRE. AYANT RÉGLÉ l
AUISON DESCEND LENTEMENT
LEUR VITESSE, LES TROIS “GAILLARDS" PRENNENT POSITION AUTOUR DE L'IP6S ET SA
ORQUE". ENSUITE, 5 DIRIGENT AVEC EEE LEURS “RAYONS DE TZACTEUR ne
12
vos dents,
image de votre sante
Traumatisme des dents antérieures
J'ai 23 ans et j'ai eu dernière-
ment un accident de voiture, Mes
deux palettes (centrales) du haut
furent sensibles et branlantes
pendant quelque temps, Depuis
à peu près deux mois... il me
semble que mes dents du haut
changent de couleur. Que dois-
je faire? Les dentistes peuvent-
ils changer la couleur des dents?
Mademoiselle... vous êtes
chanceuse de ne pas avoir plus
d'ennuis À la suite de votre acci-
dent, Je comprends mal que vous
ne soyez pas ailée consuiter un
dentiste, Vous avez cru que tout
finirait par s'arranger avec le
temps. Votre manière d'agir vous
prouve bien que vous êtes la
première responsable de tous
les ennuis dentaires qui pourront
se manifester à l'échelle du
temps.
Il n'y a pas que la carie den-
taire qui soit responsable des
abcès dentaires, Les traumatis-
mes et chocs extérieurs tels
que ceux que vous avez eus sont
aussi d'autres causes de dents
mortes ou avec abcès dentaires,
La douleur ressentie lorsque
vous mordez trop fort s'expli-
-que bien par la commotion faite
lors de votre accident, Cette
sensation pénible peut durer des
mois et des mois. De plus, votre
QUEL DUR METIER
Dupuytren, qui fut ‘‘premier
chirurgien du roi, sous Louis
XVIH et Charles X, lança un
jour cette boutade:
-En médecine, on passe la
première partie de sa vie À sau-
ver les gens pour rien, et la se-
conde à les tuer pour beaucoup
d'argent,
LE CHEVAL DE BAPTISTE
-Pouquoi as-tu coupé les o-
reilles À ton cheval? Pourquoi
avoir détruit sa principale beau-
té?
-Mon cheval est ombrageux,
-Tu penses donc le guérir
de la peur? |
-Toujours est-il qu'il ne dres-
se plus iles oreilles, au premier
objet qu'il aperçoit,
négligence a assez duré. Si vous
voulez sauver vos dents ou pa-
lettes du haut, il faudra vous
décider au plus tôt et aller con-
sulter un dentiste, N'allez pas
vous décourager, S'il n'est pas
trop tard, votre dentiste à l'aide
de radiographies saura instituer
un traitement approprié À votre
cas,
Vous êtes trop jeune et assez
vieille pour savoir prendre vos
responsabilités et ne pas remet-
tre À demain ce que vous auriez
dû faire il y a plusieurs mois
déjà
De nos jours, les techniques
modernes nous autorisent à en-
treprendre certains travaux den-
taires qui, autrefois exigeaient
l'extraction des dents, Les den-
tistes font des traitements de
canaux des dents avec des résul-
tats si merveilleux que çatouche
au prodige, La science dentaire
a prouvé qu'avec une bonne tech-
nique et toutes les précautions
d'usage que nous pouvons sauver
des dents qui auraient été sa-
crifiées il y a 25 ans,
Siles Rayons X montrent qu'il
y à des chances de faire pareils
traitements soyez assurée que
vous pourrez garder vos dents
indéfiniment, C'est important et
surtout n'allez pas croire ätoutes
les histoires de vos amis, Les
traitements de canaux se font
avec succès, Il y a des dentistes
qui se sont spécialisés dans ce
genre de traitement, Soyez assez
prudente pour ne pas sacrifier
vos deux centrales du haut, Ce
serait dommage pour vous et
votre beauté. Agir au plus tôt
est le meilleur conseil que je
puis vous donner, Je vous sou-
haite bonne chance,
La Ligue d'Hygiène Dentaire
sera heureuse de répondre à vos
questions personnelles et de
vous faire parvenir gratuitement
les dépliants traitant de santé
dentaire ainsi que le livre La
mère canadienne et son enfant,
Lüi écrire à: Dr. Ephrem Vinet,
administrateur et secrétaire-
trésorier, 426 est, boul,
St-Joseph, Montréal 176, Qué.
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LA SURVIVANCE
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Tél. : 429-4702
LE FRANCO-ALBERTAIN
"Et, pour
la dernière fois, fiche-moi la paix!‘ -- Peut-être les chevaux ont-ils un langage À eux?
16 juillet 1969
Celui de gauche, en tous cas, semble en avoir bien long À dire à son congénère..
SEMAINE NATIONALE DE LA SECURITE AGRICOLE
Le nombre des accidents mor-
teis et des blessures incapacitan-
tes que connaît la population a-
gricole du Canada a atteint des
proportions épidémiques, décia-
re le Conseil canadien de la sé.
curité dans le cadre de sa cam-
pagne de la Semaine nationale de
la sécurité agricole,
‘*’Le problème des accidents
agricoles est une question d'in.
térêt national*, remarque M,
Norman H, Bell, président du
Conseil, ‘Malgré. la diminution
de la population rurale au Ca-
nada, le taux des accidents qu'el-
le connaît s'accroît À une vites-
se alarmante,''
Le taux des morts acciden-
telles sur la ferme est de 20 p,
100 supérieur À la moyenne na-
ttonale, Le nombre absolu des
victimes que connaît l'agricultu-
re au Canada est plus élevé que
dans toute autre industrie et ne
cède le pas qu'à l'exploitation mi-
nière et À la construction pour le
nombre d'accidents mortels par
travailleur,
Le Conseil prévoit qu'il y au-
ra cette année 1,400 victimes
d'accidents mortels, 75,000 ac-
cidents, 25,000 blessures et 1,-
500 blessures permanentes, Ces
chiffres sont basés sur les ten.
dances qui émergent des statis.
tiques et des études antérieures,
La moitié des victimes per-
Les agents Esso Imperial lancent une
grande campagne de sécurité sur la ferme
Esso [mperial, par l'entremi-
se de ses agents et distributeurs,
lancéra cet été, l'une des plus
grandes campagnes de Sécurité
sur la Ferme jamais tenue au Ca-
nada, Cinq provinces, la Colom-
bie - Britannique, 1‘ Alberta, la
Saskatchewan,
l'Ontario, bénéficieront de cette
initiative,
Cette campagne de sécurité
offre À prix spéciaux quatre ar-
ticles d'équipement de sécurité
pour la ferme, Ce sont ies
casques protecteurs, les lampes
de süreté, les extincteurs chi-
miques et les trousses de pre-
miers soins, format industriel
articles que l'on pourra se pro-
curer Chez les agents Esso de
ces cinq provinces,
Selon Imperial Oil, la campa-
gne devrait apportér un soutien
important À la Semaine nationa-
le de Sécurité sur la Ferme, par
rainée par la Ligue canadienne
de Sécurité et qui aura lieu du
20 au 26 jutilet, les effets de
la campagne nationale officiel.
Achetez tous vos vêtements
d'enfants chez les
frères Tougas, propriétaires de
Jack and Jill
sAvenue Jasper, à l'ouest de
l'Hôtel] Cecil
” Centres d'Achats
Westmount et Bonnie Doon
Meadowlark et Northgate
le Manitoba et:
le, puisque la campagne Esso,
commençant le premier juillet,
se poursuivra pendant les mois
de juiliet, août et septembre,
Les agents Esso Imperial par-
ticipent pour la deuxième année
consécutive à une campagne de:
Sécurité sur la Ferme, mais le
programme de cette année est
beaucoup plus étoffé que celui
de l'année dernière, En 1968,
on n'avait mis l'accent que sur .
l'utilisation des casques protec
teurs et Esso les offrait À prix
réduit avec l'achat d'un produit
Esso, alors que cet achat n'est
pas requis cette année,
En 1968, les fermiers cana-
diens ont acheté 18,000 casques
protecteurs chez les dépositai-
res Esso ce qui prouve qu'ils re-
cherchent une plus grande sécu-
rité sur la ferme,
Selon les prévisions, 1a parti-
cipation des fermiers devrait &-
tre encore plus encourageante
cette année, étant donné que l'of-
fre spéciale comprend mainte-
nant quatre articles importants
et qu'elle ne dépend pas de l'a-
chat d'un produit Esso, Lesfer-
miers auront ainsi toutes les
chances de réduire le nombre
d'accidents de la ferme, ou du
moins d'en limiter les consé-
quences,
La campagne de sécurité de
1969 aura une large diffusion
dans les principales publications
agricoles, dans les quotidiens
et hebdomadaires et & la télévi.
sion, La publicité se fera aussi
par la poste, par des affiches,
des collants et des boutons, ces
derniers portant l'inscription
‘’Séeurité d'abord!!,
dront la vie dans des accidents
de la circulation, Le taux des
accidents à la maison dépasse
aussi la moyenne nationale,
Mais le nombre des accidents
mortels dûs à l'outillage agrico-
le augmente deux fois plus rapi-
dement que celui des accidents
à la maison et sur la route, A-
lors que le nombre des acci-
dents mortels est âla baisse dans
la plupart des autres industries,
celui des décès dûs à l'outillage
agricole par 100,000 fermiers
a doublé entre 1956 et 1966, se-
lon une étude de la Commission
royaie d'enquête sur l'outillage
agricole.
Durant la même période, lapo-
pulation rurale est passée de 2,-
734,000 à 1,951,000, etle nombre
des tracteurs, de 499,500 à 597, -
000,
Le nombre anormalement éle-
vé des victimes de ces accidents
chez les jeunes enfants est enco-
re plus troublant,
L'étude de la Commission
royale d'enquête révèle que les
enfants de moins de 5 ans re-
présentaient 12 p. 100 des vic-
times d'accidents mortels dûs
À l'outillage agricole de 1962
À 1966 inclusivement, Les deux-
tiers de ces jeunes enfants fu-
rent victimes d'écrasement, Les
moins de 10 ans représentaient
20 p. 100‘des victimes, ‘
Les jeunes gens de 10 à 19
‘ans, dont la moitié furent écra-
sèés ou victimes d'un capotage,
représentaient 17 p. 100 du to-
tal des victimes; ce qui veut di-
re qu'un trop grandnombre d'en-
tre eux étaient montés sur des
machines non prévues pour des
passagers ou les conduisaient
sans la force et l'habileté né-
cessalres,
Les fermiers peuvent préve-
nir un grand nombre de ces ac-
cidents en interdisant À leurs
enfants de monter sur les trac-
teurs ou de les conduire avant
d'en avoir la compétence vou-
lue, Cependant, la conception
des véhicules est importante el-
le aussi,
L'installation de cadres pro-
tecteurs, d'arceaux de sécurité
st de cabines résistant à l'écra-
sement a réduit de 50 p. 100
le nombre des décès düs aux
capotage lorsque ces dispo-
sitifs de sécurité ont été ren-
dus obligatoires en Suède, ‘
Une fois de plus, le Conseil
signale .que les enfants n'ont pas
leur place autour de ces puis-
santes machines qÜ'utilise une
profession complexe,
16 juillet 1969
LE FRANCO-ALBERTAIN |
13
Décoration murale fabriquée à la maison |
Idée-cadeau pour la chambre de bébé
Si vous cherchez ün cadeau de
naissance qui sort de l'ordinai-
re ou si vous voulez offrir un
souvenir à une petite amie ou
nièce, optez pour une décora-
tton pour la chambre à coucher,
Un joli bibelot coloré n'est-11
pas toujours le bienvenu? Un
petit coussin, un mobile ou un
tableau, par exemple,
Voici une idée-cadeau qui ne
pourra manquer de plaire: une
série de plaquettes murales âre-
Liefs représentant divers ani-
maux-ou une collection de pois-
sons fringants. De plus, vous les
faites vous-même dans votre cui-
sine, pour quelques sous et sans
talent pré-requis Tout ce qu'il
vous faut, c'est une pâte ämode-
ler maison que vous confection-
nerez avec deux ingrédients cu-
linaires: du bicarbonate de sou-
de et de .la fécule de maïs,
Voici le procédé: bien mélan-
ger dans une casserole 2 tasses
de bicarbonate de soude(une bof-
te d'une livre), 1 tasse de fécule
de maïs et 1-1/4 tasse d'eau froi-
de. Porter À ébullition en re-
muant constamment et continuer
de cuire jusqu'à l‘obtention d'une
pâte épaisse, semblable à une pu-
rée de pomme de terre légère,
Verser sur une assiette, couvrir
. d'un linge humide et laisser tié-
dir. Pétrir quelque peu, comme
de la pâte, Après avoir réservé
une poignée de pâte À modeler
que vous travaillerezimmédiate-
ment, glisser le reste dans un
sac de polyéthylène, fermer et
garder ainsi jusqu'au moment
d'employer À nouveau, Abais-
ser la pâte À 1/4 pouce d'épais-
seur avec un rouleau, sur un pa-
pier ciré. Découper des ani-
maux ou des poissons avec des
emporte-pièce à biscuits ou avec
un couteau bien affûté, en suivant
un modêle coupé dans une revue,
Déposer les pièces ainsi obtenues
sur la grille du four pré-chauffé
À 350 degrés, couper le feu et
laisser sécher durantenvironune
demi-heure ou jusqu'à ce qu'el-
‘06 soient dures, Peindre en cou-
leurs vives À l'aquarelle ou à la ‘
gouache puls saucer dans du ver-
nis pour leur donner un lustre
semblable À celut de la cérami-
que.
Une fois les animaux termi-
nés, couper une feuille de carton
épais en carrés de 6 où 7 pouces
de côté ou en rectangles de.6
sur 12 pouces ou 6 sur 24 pou-
ces, À votre gré. Peindre les
cartons d'une couleur gaie, as-
Un portraitiste se confie
TORONTO - ‘Les Vanier ont
été pour moi d'une telle gentil.
lesse, Croyez-moi, ils m'ont
choyé," rappelle l'artiste toron-*
tois Clark Cunningham, qui aex-
écuté le portrait officiel de feu
le gouverneur général Georges
Vanier,
Le tableau est accroché À un
mur du hall de la résidence of-
ficielle du Gouvernement - Ri-
deau Hall - À Ottawa,
Cunningham se souvient d'a.
voir rencontré le gouverneur gé-
nérel en robe de chambre qui se
rendait au petit oratoire dela ré-
sidence, pour dire sesprières du
soir, En revenant, il lui arri-
vait de s'arrêter devant ma por-
te pour me souhaiter - Bonne
nuit, mon cher Clark, Que Dieu
vous bénisse!!!
M. Cunningham s'est vu com-
mander quatre portraits officiels
du gouverneur général, Les au-
tres sont accrochés à la Cita-
delle de Québec, au ministère
de la Défense nationale, à Otta-
wa, et À l'Institüt Vanier de la
famille,
À plusieurs reprises, de 1962
À 1965, le peintre torontois vé-
cut À Rideau Hall; une chambre
À coucher à l'étage fut conver-
tie en atelier pour son usage,
“M. Vanier était d'uis ponc-
tualité exemplaire, a rappelé
l'artiste en interview, Il arrivait
au studio, prenait sa pose et de-
meurait calme, Il tenait aux dé-
tails et l'exactitude de ses mé-
dailles et uniformes lui impor-
tait beaucoup. 11 se préoccupait
tout autant de l'encadrement du
portrait, Deux fois il vint me
voir À Toronto pour parler des
cadres, !
Un art disparu |
À la résidence officielle, le gé-
néral Vanier causait durant les
séances de pose,
“11 parlait de ses expériences
de guerre et s'intéressait à mon
père, lui-même ancien combat-
tant de la Grande Guerre,!'
Les Vanier avaient vu les oeu-
vres du Torontois à l'Université
de Toronto, où M, Cunningham
avait exécuté les portraits de
personnages importants de l'ins-
titution,
“Je sais que les portraits ne
sont plus populaires, dit l'artis-
te. Je sais que certains artistes
torontois ne croient tout simple-
ment pas qu'on puisse en réali-
ser encore, Pour ma part, je
crois en l'importance du momen
qu'on capture, ‘
#11 y a un défi dans le change-
ment constant d'un moment et
d'une expression à l'autre chez
les humains, !!
Le peintre a étudié et voyagé
en Europe - À Paris, Bristol,
Glasgow et Madrid, Dans la ca-
pilate espagnole, 11 a étudié de
près les oeuvres de Vélasquez,
au Prado,
“Je ris d'entendre parler de
subtilité À propos de la peintu-
re actuelle, On ne connaît pas le
sens de ce mot aussi bien que
les vieux maîtres... 11 est si
difficile de peindre de façon aca-
démique,"!
ON DEMANDE
La Commission scolaire de Gravelboure désire les profes-
seurs suivants:
1 pour classe française - 2ième année -
1 pour grade six - div. 2 - 3e année -
1 pour science en 8e - 9e - 10e année -
1 pour histoire en français et "Social Studies"' en 8e - 9e - 10e
année - : h
1 pour français en 8e - 8e - 10e année -
Salaire selon échelle,
S'adresser en donnant qualifications à:
A.H, Lepage - Sec.-Trés.,
Gravelbourg, Sask,
sortie À celles des motifs et une
fois séchés, y coller les animaux
avec de la colle blanche,
Plutôt que d'acheter des ca-
dres coûteux, soulignez le con-
tour ou l'épaisseur des tableaux
en les peignant de couleur con-
trastante ou encore entourez-
les d'un ruban adhésif de cou-
leur. Collez au dos de chaque
tableau un oeillet ou petit cro-
chet métallique pour le suspen-
dre, Vous serez fière d'offrir
cette sage ménagerie qui é-
gayera tant par la couleur que
son originalité, la chambre d'un
enfant aimé, :
Il se ronge les ongles
Se ronger les ongles, comme
se sucer le pouce, est un moyen
qu'emploie l'enfant pour soula-
ger une tension ou une angoisse
trop forte, nous dit la brochure
publiée par lie ministère de la
Santé nationale, intitulée Crois-
sance d'un an à six ans.
Durs et insensibles, les on
gles se prêtent bien au mordil-
lage, Une fois l'habitude prise,
le tour des ongles devenu ru-
gueux cause une irritation au lit
de l'ongle À découvert, qui in-
cite À nouveau À se ronger les
ongles,
L'empioi de moyen direct tel
que les pièces de bandage aide-
ra peut-être l'enfant À se rete-
nir, mais ne fera qu'intensifier
l'anxiété, cause même de l'ha-
bitude,
Bien polir les ongles et les
tremper dans une huile douce
diminuera. d'irritation et.-aide-
ra l'enfant, Inutile de le gron-
der, de le punir ou de lui en-
duire les doigts de substances
désagréables au goût La plu-
part du temps, il ne s'aperçoit
_ pas qu'il se ronge les ongles;
intérieurement tendu il sent seu-
lement le besoin de faire quel-
que chose,
Il est souvent difficile de dé-
couvrir la raison qui pousse l'en-
tant à se ronger lesongles. L'ha-
bitude peut naître chez l'enfant
forcé de rester inactif trop long-
temps, qui ne peut pas courir,
grimper ou jouer Âsa guise, Trop
d'excitations, de commande-
ments, de punitions, de répri-
mandes peuvent aussi rendre un
enfant ner veux,
Mme N, Turgcon
Si toutes les femmes du monde .- .
voulaient se donner la main!
Sophia Loren
ROME - ‘'Le problême de la
guerre et de la paix sera radi-
calement différent le jour où les
femmes contribueront avec -le
même poids que les hommes pour
décider du sort du genre hu-
- main'*, déclare notamment So-
hia Loren dans une interview
accordée À l'agence ANSA, !'Cet-
te paix, à laquelle nous aspirons
depuis toujours, sera là, à por-
tée de la main, le jour où nous,
les femmes, nous représente-
rons au moins la moitié de ceux
qui prennent les décisions su-
prêmes't,
Evoquant la condition de la
femme moderne dans la socié-
té contemporaine, Sophia Lo-
ren dit: ‘“’Bien que la lutte pour
l'émancipation de lafemme mar-
que dans le monde un nombre
croissant de conquêtes, la réa-
lité nue et crue est que la fem-
me ‘est encore considérée com-
me inférieure À l'homme’! et
la grande actrice ajoute: "’Mê-
me les sociétés hautement. dé-
veloppées sont plutôt réticentes
À ouvrir la porte des droits, -
de tous les droits, À la femme"*,
Sophia Loren, qui a été long-
temps poursuivie, ainsi que son
mari Carlo Ponti, pour bigamie,
illustre son propos en prenant
par exemple le délit d'adultère:
“11 y a quelques mois seulement
la loi italienne a supprimé la dis-
crimination des sexes en matiè-
re d'adultère, délit qui n'était
imputable qu'à la femme, Mais,
dans notre Europe si avancée,
il existe encore trois pays très
civilisés - la France, l'Autri-
che et l'Espagne - où l'adultère
est puni de façon différente se-
lon le sexe du coupable, et tou-
jours au détriment de la fem-
me!?, ° :
Au sujet des devoirs de lafem-
me, Sophia Loren affirme: "’Au-
jourd‘hui, beaucoup de femmes
commettent l'erreur de croire
que le mot “’émancipation'"' si-
gntfie obtenir des conquêtes aux
dépens de l'homme. . Il ne faut
pas remplacer l'injustice du
*’chauvinisme maculin®* par cel-
le du ‘“’chauvinisme féminin‘,
La vérité réside au contraire
dans l'équilibre, dans l'intégra-
tion réciproque des deux sexes,
chacun étant conscient de ses l{-
mites et de ses prérogatives na-
turelles",
f*La maison et la famille sont
sans aucun doute le milieu le
plus propre À la femme, même
si ce don naturel a été déformé
au profit de l'homme", conclut
Sophia Loren,
Les dix commandements
des relations humaines
Tous désirent être gentils avec leur entourage, ainsi donc
nous aimons bien voir notre entourage gentil avec nous, Voici
les dix commandements des relations humaines:
1. Parlez aux gens, Un gentil bonjour met du soleil dans la vie,
2. Souriez, C'est moins pénible que de froncer les sourcils,
14 muscles au lieu de 72,
3. Appelez chacun par son nom,
l'oreille,
4. Soyez aimables et prévoyants,
Passionnez-vous pour ce que vous fai-
5. Soyez chaleureuses,
tes,
Pas de vocable plus doux À |
L'amitié engendre l'amitié.
6. Montrez de l'intérêt à tout le monde et vous aimerez tout le
monde,
7, Soyez prodigues d'éloges et avares de critiques.
"8. Tenez compte des sentiments des autres,
gré. :
On vous en saura
9, Respectez l'opinion des autres, Il y a toujours trois versions:
la vôtre, celle de l'autre... et la bonne, 7
10. Cherchez À servir,
Ce qu'on aura fait de bien dans la vie,
c'est ce qu'on aura fait aux autres,
Les entrepreneurs en funérailles ""Park Memorial Ltd. ont
sÛes
À leur emploi une personne de langue française qui se fera un de-
voir de vous servir en français si vous le désirez, Park Memo-
rial Ltd, peuvent s'occuper de funérailles n'importe où en Alber-
ta, Ils ont des succursales À Vegreville, Mayerthorpe, Lamont,
Smoky Lake, Vilna, Myrnam et Wildwood,
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PARK MEMORIAL LTD.
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LE FRANCO-ALBERTAIN
photographie
LA COMPOSITION
La composition nous rappor-
te À l'ancienne définition grec-
que du mot ‘’photographie!! qui
veut dires écrire avec de la lu-
mière, Et c'est ce que nous fai-
sons chaque fois que nous pre-
nons une photo,
La composition c'est l'art de
choisir et de disposer les sujets
dans une photo, Lorsque vient le
temps de prendre une photo, nous
oublions souvent que la lumière
elle-même est un sujet - aussi
concret qu'un gratte-ciel - et
devrait par conséquent être con-
sSidérée comme teL
Par exemple, une ombre im-
portune gâtera une intéressan-
te photo d'extérieur et un paysa-
ge paraîtra terne ou spectaculai-
re selon les effets combinés de la
lumière et de l'ombrage,
En tenant compte de ce fait
important, vous pourrez étudier
les règles de base qui entrent
en jeu lorsque vous concentrez
vos sujets dans le viseur,
Tout d'abord, l'angle ‘'exact!!,
Ne soyez pas embarassés d'avoir
À faire le tour de votre sujet afin
d'y déterminer le meilleur angle
possible, Essayez aussi de le
prendre sous différents aspects,
Ceci peut se révéler très amu-
sant, surtout si votre sujet est
une jolie fille,
Vous serez agréablement sur-
pris des résultats si votre sujet,
quel qu'il soit, un enfant, une
fleur ou même un brin de laite-
ron dansant au soleil, n'est pas
placé directement en plein mi-
lieu de la photo. S'il s'agit d'une
personne, il vaut mieux la situer
de façon qu'elle regarde en di-
rection du centre, Ainsi, le re-
gard du spectateur se portera
naturellement sur la scène en
général.
_ Faites de la simplicité et de
l'imagination vos caractéristi-
ques de composition,
. Réduisez votre scène à ses
éléments les plus nécessaires,
Puis, approchez-vous tant que
vous le pouvez tout en gardant
vos sujets au complet dans 1
viseur, ‘
::Dans la photographie ci-des-
sus, le photographe a créé un
effet de profondeur encadrant!
sôn sujet de branches À l'avant.
plan, Remarquez comme elles
sur le bateau qui remonte le
cours d'eau,
Les courbes ajoutent aux beau-
tés du paysage; c'est pour cette
raison que la ligne en forme d'S
est très recherchée dans la com-
position du pittoresque,
Les cours d'eau sinueux, Îes
chemins de campagne tortueux
et. les jeunes filles en bikini
sont donc des sujets favoris du
photographe, °
Si votre photo groupe un nom-
bre de personnes, faites en sor-
te qu'elles soient occupées àfai-
re quelque chose qui se rappor-
te À la scène,
Evitez de les faire ranger
comme si elles étaient devant
un peloton d'exécution, ce n'est
pas le rôle de votre appareil!
Finalement, assurez-vous d'un
arrière-plan simple et dégagé
qui avantagera votre sujet au
lieu de distraire le spectateur,
Imagination et simplicité: deux
qualités qui feront impression et
qui vous permettront de réaliser
des photos que vous serez fiers
d'exhiber,
Comment faire valoir vos pho-
tos? Nous traiterons cette ques-
tion plus amplement dans la qua-
trième partie de notre cours:
“L'art de faire valoir vos pho-
tos'!?,
16 juillet 1969
Règles de prudence pour le ski nautique
Comme dans tous les sports il
faut, pour le ski nautique, obser-
ver certaines règles de prudence
élémentaires pour sa sécurité et
de courtoisie envers les autres,
Avant tout, il est nécessaire
d'être en bonne condition physi-
que pour jouir pleinement de ces
merveilleuses glissades sur les
eaux. L'entrafnement prépara-
toire est assez comparable àce-
lui du ski de neige, En plus il
est indispensable de savoir na-
ger!
Les rêglements en vigueur,
établis selon l'expérience du pas-
sé, exigent que le skieur soit por-
teur d'une ceinture de sauvetage,
qu'il y ait à bord du bateau-trac-
teur un pilote et un observateur
ayant À leur disposition un câble
de secours et des bouées, En ce
qui concerne l'embarcation pro-
prement dite, la loi impose une
force moteur en rapport avec la
coque. Il est évident qu'un moteur
trop puissant sur un petit hors-
bord peut entrafner des acci-
dents.
Pour le skieur, il est bienten-
tant de se faire admirer par les
baigneurs et, de 1à à S'approcher
le plus possible de la rive, il n'y
a que quelques tours d'hélicepar-
ticulièrement dangereux pour les
nageurs, Les espaces réservés
à ces derniers sont marqués par
des bouées fixes, À chacun, ski-
eur et nageur, il est fortement
recommandé de ne franchir en
aucun cas cette frontière de la
sécurité, Le pilote engage éga-
lement sa responsabilité s'il en-
traîne un skieur inexpérimenté
dans des secteurs où s'ébattent
d'autres sportifs. Le skieur,
lui, prend de gros risques en al-
lant à l'aventure sans sa cein-
ture, en voulant faire des proues-
ses acrobatiques au dessus de ses
possibilités, en n'observant pas
les règles élémentaires de la
prudence après les repas,
Les statistiques révèlent for-
mellement que les accidents in-
terviennent toujours lorsque les
lois de la prudence sont violées,
Ils est indispensable de se plier
À un véritable code de bonne
conduite. Il y a, en effet, plu-
sieurs manières de skier sur
l'eau, tout comme sur les pis-
tes de nos stations d'hiver, A-
près avoir utilisé les deux ‘'plan-
ches'! traditionnelles, on passe
au mono-ski qui permet plus de
fantaisie, mais demande une cer-
taine expérience, La longueur
des skis est déterminée ensuite
par les goûts personnels du spor-
tif qui désire faire de la vitesse,
des sauts de tremplin, ou des fi-
gures savantes, Il n'y a pas
d'âge limite pour ce sport, Un
enfant peut très bien le prati-
quer, Il n'est pas rare, d'ail-
leurs, de voir un papa faire du
ski nautique en tenant son jeune
fils sur ses épaules pour l'ini-
tier aux premiers rudiments de
cette discipline, Ainsi habitué,
mis en confiance, le jeune se
lancera rapidement et obtiendra
d'excellents résultats, À la con-
dition, bien sûr, que le pilote le
remorque À une allure raison-
nablé et prudente, |
s'il est relativement aisé de se
maintenir à la surface de l'eau
en se faisant trafner sans la
moindre fantaisie, 11 faut s'en.
traîner sérieusement pour at-
teindre de bons résultats, Sur
ce point les moniteurs peuvent
donner les meilleurs conseils,
Au prochain Salon Nautique Na-
tional, on pourra consulter des
hommes d'expérience pour s'a-
donner- ensuite À un sport gri-
sant qui compte de plus en plus
de fervents, ‘
ELLES SERONT PLUS
BELLES SI VOUS
DONNEZ DE VOTRE
SANG AVANT DE PARTIR.
Les dix commandements
du parfait capitaine
Pour profiter des plaisirs nautiques, il faut être prudent et
observer certaines règles élémentaires, La Fédération des clubs
nautiques du Québec, rappelle les dit commandements de sécurité
sur l'eau, que l'on a aussi appelés les commandements du parfait
capitaine:
1- Tu ne chargeras pas trop ton embarcation.
2- Tu n'utiliseras pas un moteur plus fort ou plus pesant que né-
cesaire pour ton embarcation
3- Tu auras toujours à bord une ceinture de sauvetage facile
d'accès pour chaque passager,
4- Tu apporteras toujours un extincteur chimique, une lampe de
poche, des feux de signalisation, un coffre d'outils, un néces-
saire de premiers soins, un sifflet ou une corne d'appel, des
avirons et une ancre solide attachée À une corde À toute épreu-
ve,
5- Tu ne fumeras jamais en faisant le plein d'essence,
6- Tu surveilleras constamment afin d'éviter tous les débris
flottants, rochers, autres embarcations ou skieurs nautiques,
7- Tu observeras toujours les règlements de route sur l'eau, tu
seras toujours courtois, useras de bon sens et penseras tou-
jours "‘sécurité!",
8- Tü ne te rendras pas coupable de jeux dangereux, ne feras
jamais de virages trop rapides, ne forceras pas ton moteur
et ne conduiras pas en écervelé,
9- Tu ne te laisseras pas surprendre par la tempête, car tu se-
ras en route vers ton point de départ ou vers le rivage le plus
près, au premier signe de mauvais temps.
Tu n'oublieras pas de laisser tes nom et adresse et la des-
criptlon de ton ernbarcation À quelqu'un avant ton départ, dé- ‘
clarant aussi ton lieu de destination et l'heure probable de ton :
retour,
contribuent À attirer l'attention — 24" PA » |
20
À.
..
.
SAR SOS
(SUITE)
FR
(4
7 Quelques minutes après, six :
“hommes en uniforme brun À
--sgolet jaune, et commandés
par un ädjudant, étaient devant
da porte de Mateo, Cet adju-
dant était. quelque peu parent
‘de Falcone, (On sait qu'en
‘Corse on suit les degrés de
‘parenté beaucoup plus loin
.".Qu'ailleurs,) 11 se nommait
. Tiodoro Gamba: c'était un
‘homme actif, fort redouté des
bandits dont il avait déjà tra.
qué plusieurs,
- “Bonjour, petit cousin, dit-
il à Fortunato en l'abordant;
comme te voilà grandi! As-
-tu vu passer un homme tout
À l'heure?
-Oh! je ne suis pas encore
FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON FEUILLE TON &
Mateo Falcone :
Une nouvelle de PROSPER MERIMEE #
DR RER PS LS
si grand que vous, mon cou-
sin, répondit l'enfant d'un air
niais, ‘ .
-Cela viendra, Mais n'as-
tu pas vu passer un homme
dis-moi?
‘ -Si j'ai vu passer un hom-
me? :
-Oui, un homme avec un
bonnet pointu en velours noir,
et une veste brodée de rouge
et de jaune? :
-Un homme avec un bonnet
pointu, et une veste brodée
de rouge et de jaune?
-Ouw, réponds vite, et ne
répète pas mes questions,
-Ce matin, M, le curé est
passé devant notre porte, sur
son cheval Piero, Il m'a de.
mandé comment papa se por-
tait, et je lui ai répondu...
-Ahl petit drôle, tu fais le
malin! Dis-moi vite par où
est passé Gianetto, car c'est
lui que nous cherchons: et, j'en
suis certain, il a pris par ce
sentier, ‘
-Qui sait? |
-Qui sait? C'est moi qui
sais que tu l'as vu, -
-Est-ce qu'on voit les pas.
sants quand on dort?
-Tu ne dormais pas, vau-
rien; les coups de fusil t'ont
réveillé,
-Vous croyez donc, mon
cousin, que vos fusils font
tant de bruit? L'escopette
de mon père en fait bien da-
vantage.
-Que le diable te confonde,
maudit garnement! Je suis
bien. sûr que tu as vu le Gia-
netto, Peut-être même l'as.
‘ tu caché, Allons, camarades,
entrez dans cette maison, et
voyez si notre homme n'y est
pas. Il n'allait plus que d'u-
ne patte, et 11 a trop de bon
“ sens, le coquin, pour avoir .
cherché à gagner le maquis
en clopinant, D'ailleurs, les
traces de sang s'arrêtent ici.
-Et que dira papa? demanda :
Fortunato en ricanant; que di-
ra-t-1l s'il sait qu'on est en-
tré dans sa maison pendant:
qu'il était sorti?
-Vaurient dit l'adjudant
Gamba en le prenant par l'o-
reille, sais-tu qu'il ne tient
qu'à moi de te faire changer
de note? Peut-être qu'en te
donnant une vingtaine de coups
de plat de sabre tu parleras
enfin"! ‘
* Et Fortunato ricanait tou-
jours.
“*’Mon père est Mateo Fal-
cone! dit-il avec emphase,
-Sais-tu bien, petit drôle,
que je puis t'emmener à Cor-
te où À Bastia Je te ferai
coucher . dans un cachot, sur
"la paille, les fers aux pieds,
‘et je te ferai guillotiner si tu
ne dis où est Gianetto San-
piero.'!
L'enfant éclata de rire À
cette ridicule menace, Il ré.
pêéta:
*’Mon père est Mateo Fal-
conel .
“Adjudant, dit tout bas un
des voltigeurs, ne nous brouil-
lons pas avec Mateo,
Gamba paraissait évidem-
ment embarrassé. Il causait
à voix basse avec ses soldats
qui avaient déjà visité toute
la maison, Ce n'était pas une
opération fort longüe, car la
cabane d'un Corsé ne consis-
te qu'en une seule pièce car-
rée, L'ameublement se com-
pose d'une table, de bancs,
de coffres et d'ustensiles de
chasse ou de ménage, Ce-
pendant le petit Fortunato ca-
ressait sa chatte, et semblait
jouir malignement de la con-
fusion des voltigeurs et de son
cousin, .
Un soldat s'approcha du tas
de foin, Il vit la chatte, et
donna un coup de baïonnette
dans le foin avec négligence,
et haussant les épaules, com-
me s'il sentait que sa’ pré-
caution était ridicule, Rien
ne remua; et le visage de
l'enfant ne trahit pas la plus
légère émotion, .
(A SUIVRE).
«Tél. 509-6755. —
16 juillet 1969
Histoires pour rire
Le jeune musicien et un ami:
J'ai des voisins impossibles,
A 1 heure, ce matin, ils ont cu-
gné au plafond et A ma porte, Un
tapage.. °
-Et qu'est-ce que tu as fait?
-Rien, J'ai continué à jouer
de la trompette,
POELE
Deux jeunes puces viennent
de se marier.
-Maintenant, dit Monsieur Eu-
ce, nous allons préparer notre
installation, Il nous faut une pe-
tite chambre, une petite salle de
séjour et une petite cuisine,
-Dtaccord, répond Madame,
Et où allons-nous loger?
-Sur un gros chien À longs
poils ou sur un chat angora,
-Je préfère le chien, Comme
cela, nous nous baignerons quand
ilira à l'eau, ‘
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BELIER du 21 mars
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peuvent améliorer votre ave-
nir. Soyez très prudent dans
| le choix de vos amis et asso-
tiés, Apprenez à vous déten-
dre et calmez vos nerfs.
TAUREAU , du 21 avril
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AÛ7 20 mai
| Ne faites pas votre travail
a moitié, et vous serez surpris
des résultats. Tâchez de con-
server votre enthousiasme, 1!
ne faut pas que vos camarades
méprennent l'amitié pour d'au-
tre chose, Reposez-vous.
GEMEAUX du 21 mai
MI :
21 juin
Faites preuve de patience et
pondération: admettez que
Vous faites des erreurs s'il y à
lieu. Soyez plus compréhensif
avec votre famille. Un être
cher a besoin de votre encou-
ragement, Calmez-vous.
CANCER dü 22 juin
LS :
«s 22 juilict
Ne manquez pas d'attentton
dans les détails d'une nouvel-
le opération. Attention aux
difficultés provoquées par vu-
tre humeur, avec personnes
aimées, N'abusez pas de bois-
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Prenez plus de responsabili-
té dans votre travail et faites
preuve de stabilité. Acceptez
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Fr À au
23 oct.
Ne piétinez pas trop sur
place, vous avez beaucoup de
travail à compléter. N'oubliez
pas qu'une contrariété senti-
mentale n'a rien à voir avec
le travail. Il vous faut relaxer
davantage, et reposez-vous.
SCORPION du 24 oct.
au
22 nov.
Entreprenez de nouvelles
vwpérations mais seuiement
après avoir étudié tous les as-
pects de l'affaire. N'essayez
pas d'embarasser les parents
de vos amis. N'abusez du boire
“ou du manger.
SAGITTAIRE du 23 nov:
ER :
f 21 déc.
N'achetez pas rien sans avoir
d'abord examiné vraiment les
promesses qu'on vous a fait.
Attention aux avances qu'une
personne de l'autre sexe, vous
tait. Ne risquez pas d'être sur-
pris par une personne fidèle.
CAPRICORNE du 22 déc.
BIS 2.
po 20 janv.
N'entreprenez jamais rien
d'important, sans avoir au pré-
alable examiné avec attention
tous les détails. Pas d'abus
avec des personnes que vous
rencontrez pour une première
tois. Ne tentez pas des proues-
ses sportives trop difficiles.
VERSEAU du 21 janv.
au
19 fév.
Rappelez-vous qu'il est fa-
cile de perdre des amis eu
leur prêtant de l'argent. Soyez
sur vos gardes, on jalouse vos
succès. À la maison on vous
&âte. Attention, pas trop d'ex-
ercices. . . .
POISSONS du 20 fév.
ESX :
Le. 20 mars
Peusez longuement avant de
changer de situation. Adap-
tez-vous aux désirs d'une per-
sonne que vous rencontrez:
Vous avez grand besoin de cai-
me et la détente est une chose
essenticile, Calmez vos nerfs.
LE DOCTEUR PIT QG CELA S'EST PASSÉ HIER
À TEOÏS HEURES DE L'APRÈS-MIDI, JE SOUP-
ONNE 301 SEAU-FILS, MAIS CELUI-CI À UN
Ces deux lutins ont cru entendre un bruit suspect et ils sont al.
lés voir ce qui se passe, Mais allez-vous dire, pourquoi faire deux
dessins exactement pareils? C'est qu'ils ne sont pas tout À fait pa-
reils, en les examinant bien vous constaterez huit différences, Les-
quelles? ‘
‘ojloip R SE US SANOT} SOI ‘8 fSIT9ANOS 294989 UFINT VE
‘e110d EL SUEP 9IQWO,T ’L . *siarmos ‘£
OUISJUEI UT SUEP 81804 ET "9 ‘uoanjuts9.np #10n0q ‘z
‘ouLoquer 1 op neeute,l G ‘aU2E)SNOU :83[0P 8P UNI ‘I SUOFNIOS
74 VOILA SA PHOTO AUJOURD'HUI DANS LE JOUR- 7 ALI IL D 'Y A Abtert CHET
L'ÉDITEUR . RIEN DE BIEN REMARQUABLE .
J'AI TOUT DE MÊME L'IMPRESSION QU'IL
NAL DE CLAIREVILLE ,'iL PARAIT AU'IL À FAIT
ACTE DE PRÉSENCE DANS UNE RÉCEPTION HIER.
À TROIS HEURES. CELUI QUI TEAIT RÉCGPTION
EST L'ÉDITEUR OU JOURNAL DE CLAIREVILLE .
ALLOWS LUI RENDRE VISITE.
ALIBI.
17: EX VOILÀ 2 NOUS POUVONS ARRÊT
LE BEAU-FILS, IL S'EST TRAHI ur !
L'ÉDITEUR ÉTAIT AU COURANT DE
L'APFAIRE , C'EAT CLAIR.
PAQUST SOUS LE BRAS.
NE PREND QUE TROIS 2x
MINUTES ?
L7
_
- €
ea
16
LE FRANCO-ALBERTAIN
. Les Canadiens deviennent adultes
En adoptant sans opposition le
projet de loi C-120 qui fait de
l'anglais et du français les deux
langues officielles du pays pour
tout ce qui relève de l'adminis-
tration fédérale, la Chambre des
Communes a concrétisé lundi
soir, 7 juillet - date désormais
historique -, l'une des rares pro-
messes formulées par le chef
du gouvernement, M Trudeau,
pendant sa campagne électora-
le, soit celle d'apporter Ala cons-
truction d'une société juste cet.
te pièce essentielle qu'est l'é-
quité linguistique,
Cette loi, une fois sanction-
née, influera, on le sait, sur le
fonctionnement des tribunaux fé-
déraux qui seront alors tenus,
comme les agences et minis-
tères, de respecter le bilinguis-
me. Elle ordonne de plus la
création de districts bilingues
À travers le Canada par un con-
seil consultatif qui sera vrai-
semblablement formé au cours
de ‘été, et la nomination par
le Parlement, d'un commissai-
re linguistique doué du sens de
la justice et de la conciliation,
sorte d'ombudsman qui verra
À ce que ladite loi soit partout
observée,
Les pilotes du bill MM, Gé-
rard Pelletier et John Turner,
respectivement Secrétaire d'E-
tat et ministre de laJustice, mé-
ritent d'être chaudement félici-
tés pour leur travail. Celui de
M, Turner, qui a recueilli dans
l'Ouest les objections des pre-
rmiers ministres provinciaux et
qui a proposé dans la suite des
VIMY
Mme Albert Sabourin est ac-
tueliement hospitalisée à l'hô-
pital Immaculata de Westlock,
Nous lui souhaitons un prompt
et complet rétablissement,
*kéké
Nos sincères sympathies À M,
Wilfred Seguin dont le père, M.
Evangéliste Seguin d'Edmonton
est décédé récemment,
LEZLZ LL
M. et Mme Antoine Gagné de
la province de Québec visitent
actuellement les familles Ga-
gné et Bilodeau En compagnie
de Mme Alice Gagné et de sa
fille Juliette ils se sont aussi
rendus à St-Paul y visiter M,
et Mme Alphonse Gagné,
M. et Mme Benoft Gagné ont
récemment fait un voyage À Banff,
M et Mme Roger Sabourin
et leur famille se sont rendus
à Radium au cours de la fin de
semaine dernière,
M, et Mme Antonio Regdmbald
sont maintenant de retour de leur
voyage À Vâncouver,
BEAUMONT :
Mme Ernest Gobell
BONNYVILLE:
Mme René Champagne
BROSSEAU:
Mme Ubald Ouellette
CALGARY:
” Mme Marie Leblanc
DONNELLY :
Mlle Evelyne Lefebvre
FALHER:
Mme Liltanne Johnson
FORT KENT:
M. Réal Croteau
GIROUX VILLE:
, Mme Alice Benoit
GUY:
‘ Mme Bernard Boulet
JEAN-COTE:
Mme Lucien Sasseville
JOUSSARD:
M. Léon Claveau
LAC LA BICHE:
Mme Adélard Durocher
LA COREY:
M. Jean-Claude Lajoie
LAFOND:
Mme À. Théroux
LEGAL:
Mme Rita Préfontaine
MARIE-REINE: .
Mme Ed. Chouinard
. noi de balle-molle,
NOS REPRESENTANTS
amendements ne touchant pas la
nature du projet mais le rendant
plus acceptable, semble prati-
quement terminé, Mais M, Pel-
letier, qui avait à ‘vendre! l'i-
dée À la population des Praf-
ries et de la Colombie, estime
que sa tâche doit être poursui-
vie, afin que le bill ne devienne
pas unélément de désunion, C'est
pourquoi il se rendra mainte-
nant dans les provinces mariti-
mes, quitte À retourner À l'au-
tomne dans les provinces de
l'Ouest, que le premier minis-
tre lui-même entend visiter bien-
tôt dans le même but,
Si nous nous réjouissons que
les néo-dêmocrates et les cré-
ditistes aient dans l'ensemble
appuyé les libéraux pendant ce
débat, nous devons remercier
particulièrement le leader con-
servateur, M. Stanfield,, d'avoir
avec fermeté entrafné dans le
même sens la majorité de ses
députés, malgré l'opposition te-
nace du vieux ‘‘Dief!' et d'une
quinzaine de ses satellites,
Cette première étape d'un
audacieux programme destiné
transformer le Canada, et mieux
encore la mentalité des Cana-
diens, est donc heureusement
franchie, Et si l'on en juge par
les éditoriaux des journaux de
langue anglaise Atravers lepays,
l'opinion générale est beaucoup
moins hostile à ces changements
qu'on ne le craignait lors de la
publication de la première tran-
che du rapport Laurendeau-Dun-
ton.
Pour nous, qui réclamons de-
puis si longtemps l'égalité offi-
cielle des deux langues auniyeau
JEAN-COTE
Le 26 juin dernier, la maison
de M. et Mme Jacques Tailleur
a complètement été détruite par
le feu. Pour leur venir en aide,
les paroissiens avaient organi-
sé une soirée le 4 juillet et une
belle somme d'argent fut alors
recueillie et de nombreux ca-
deaux offerts,
M et Mme Tailleur désirent
remercier tous ceux qui ontcon-
tribué À cette soirée, soit par don
d'argent, cadeau ou autrement,
PPT
Le 27 juin, Mgr Routhier con-
firmait 23 garçons et filles de
la 5e et 6e années, Après la cé
rémonie, il y eut goûter au sous-
sol de l'église organisé par les
Dames Chrétiennes,
COPTE
Nous aurons, le 27 juillet, tour-
Il y aura
lunch sur place et tous sont cor-
dialement invités À se joindre À
nous,
MALLAIG:
Mme Jeannine Amyot
McLENNAN:
Mme Simone Frey
MORINVILLE:
Mme Eddy Bachand
PICARDVILLE:
Mme A. C.
PLAMONDON:
Mme Jean Ménard
ST-EDOUARD :
Mme James Conneliy
ST-ISIDORE:
- Mme Marie Lavoie
STS-LINA:
Mme Marcel Mahé
ST-PAUL:
Mme Germaine Caratozzolo.
ST-VINCENT:
M, Glibert Hébert
TANGENTE:
. Mme Donat Sylvestre
. THERIEN:
M. Léonidas Cadrin
VIMY: ,
Mme Albréda Fortter
IMMACULEE-CONCEPTION:
Mme J. Lamoureux
. ST-JOACHIM: ;
M, À. J. ST-Pierre
ST-THOMAS: :
Mme F. Baillargeon
St-Louis
fédéral, cette loi représente une
victoire d'une très grande signi-
fication, Nous la devons aux ef-
forts de nos représentants à Ot-
tawa, qui ont donné lÀ une preu-
ve éclatante de leur sincérité, de
leur savoir-faire et de leur pres-
tige,
Renaude LAPOINTE
La Presse, 9-7 -69
La Grande-Bretagne
perd un de ses
symboles les plus
caractéristiques
LONDRES - L'un des symbo-
les les plus caractéristiques de
- la Grande-Bretagne semble con-
damné À la guillotine de la ré.
volution vestimentaire mascu-
line,
Le chapeau melon perd de sa
popularité. 11 est remplacé par
des couvre-chefs de toutes les
couleurs, acceptés par des mes-
sieurs les plus sérieux et occu-
pant des postes importants dans
le monde des affaires,
Les chapeaux en tweed, ve-
lours vert ou coton bleu ont
rejeté dans l‘ombre le tradition.
nel chapeau melon de feutre noir.
"Ce modèle n'est porté main-
tenant que par des personnages
anachroniques qui s'en tiennent
à l'image des années 1960!!, sou
lgne-t-on dans ‘‘Tailor and Cut-
ter'*, magazine très influent en
Angleterre,
Le destin du “melon! reflè.
te l’évolution changeante de no-
tre époque, ‘La condition so-
ciale symbolisée par le chapeau
melon n'intéresse plus qu'un pe-
tit nombre de gens", souligne
le chapelier londonien Tim Gla-
Zier.
Par ailleurs, l'homme d'affai-
res qui se rend À New York
par avion, veut porter un cha-
peau qui n'attire pas l'attention
son arrivée dans la métropo-
le américaine,
Le chapeau melon fut pendant
longtemps l'accessoire vesti-
mentaire attitré des banquiers
londoniens, mais parmi ces der-
mers, rares sont ceux qui en
portent maintenant,
“Je suis moins intéressé au
chapeau qu'à la tête qu'il recou-
vre!!, a dit pour sa part, un ban-
quier moderne,
LEGAL
M, et Mme Léo de Champlain
ainsi que M, et Mme Jos Théber.
ge se sont rendus À Falher pour
assister au mariage de leur cou-
sin, M. Laurent Lemire,
CCPTT
M, et Mme Achille Bergevinet
leur famille ont assisté au ma-
riage de leur garçon Guy, À Ber-
win; il en va de même de M, et
Mme Lucien Bergevin, M. et Mme
Adrien Pelletier, Denis et Bobby
Pelletier, M, et Mme Antonio
Pelletier ainsi que Mile Rachelle
Brisson,
LEZ LE)
M. Maurice Montpetit travail.
le actuellement à Faro, dans le
Yukon et il y demeurera pour
quatre mais,
CPETE
MM. Michel Nault et Ben Van
de Walle ont récemment gagné
‘un voyage dans l'est et y sont al-
lés en compagnie du Pêre Dou-
cette de St-Paul,
CPP
‘Se rendaient en excursion de
pêche en fin de semaine derniè.
rez M. ot Mme Adélard de Cham |
plain, M, et Mme Albert de Cham
plan, MM. Léoet Richard Mau-
Es ainsi que M, Rock Regim-
16 juillet 1969
Ordination sacerdotale.…
(suite de la page 1).
tamille, des missionnaires, des
professeurs dans l'achemine-
ment de Gérard Bourbeau vers
le sacerdoce. Tous ont pu sa-
vourer l'affection que M, le Juge
manifesta à l'endroit du sacer-
doce et de l'Eglise, Au nom de
tous, il félicita le nouveau pré-
tre et invita les convives À boire
en son honneur,
Le président invita l'abbé Gé-
rard À répondre au toast.
L'abbé Bourbeau répondit en
soulignant la reconnaissance
qu'il devait au Seigneur d'abord,
ensuite À son père défunt, à sa
mère, À ses frères et soeurs,
Il indiqua que l'unité de sa fa-
mille fut toujours pour lui une
grande consolation et un grand
avantage pour toute la famille
malgré les distances qui ont sé-
paré ses membres, Le plus
grand témoignage de l'unité de
la famille Bourbeau se lisait sur
les visages épanouis et joyeux
des membres de Ja famille en ce
jour où Gérard est devenuprêtre,
11 exprima aussi sa gratitude
envers ses professeurs, prêtres
et laïcs, ses anciens compagnons
de collège, ses devanciers dans
l'agriculture en particulier, M.
J.-M, Fontaine,
ll remercia l'abbé Croteau de
s'être montré si accueillant avec
les religieuses, hommes et fem
mes de la paroisse pour lui per-
mettre d'être ordonné À Cold
Lake.
Avant même le début de la sal-
son régulière, plusieurs experts
s'accordent à prédire une an-
née très fructueuse - peut-être
même le championnat et la cou-
pe Grey - aux Argonauts de To-
“ronto.… À condition, disent-ils
tous, que le quart-arrière Wal.
ly Gabler connaisse une saison
aussi bonne ou meilleure que l'an
dernier,
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Au Canada — 1 an: 85,00 — 9 ans: 99.00
A l'étranger — $ 6.00 par année .
Enfin c'est Mgr Morin, de
Prince Albert et son chancelier
Mgr Marcial Leblanc qui furent
l'objet de fa reconnaissance pour
avoir parcouru une si grande
distance pour rendre possible
ce grand événement cette jour.
nèe-là,
Tous ceux qui ont à coeur l'a.
vancement de l'Eglise seront
heureux de cetteordination, Mals
ils le seront d'autant plus s'ils
savent que M, l'abbé Bourbeau
apporte À l'Eglise d'une façon
plus spécifique maintenant, une
expérience vaste, perlée de suc.
cès et soutenue d'une savante
préparation,
Disons brièvement que Gérard
Bourbeau a décroché son B,A,
au collège des Jésuites d'Ed.
monton en 1938 et qu'en 1943 il
mérita son B,S.A, de la Facul-
té d'agriculture de Laval, C'est
à l'Université du Wisconsin qu'il
obtint sa Maftrise en Sciences
en 1946 et son Ph. D, à cette
même institution en 1948, . :
Depuis ce temps-là il ensei-
gna avec succès dans plusieurs
universités des Etats-Unis et
du Canada, Ses expériences,
ses travaux de recherches et
sa compétence ont été recon-
aus d'une façon spéciale alors
qu'il fut choisi pour représen-
ter le Département d'Etat des
Etats-Unis en Afrique et aussi
en Amérique du Sud, Nouspour-
rions aussi mentionner sa car-
rière militaire pendant la der-
nière grande guerre et sa com-
pétence dans l'organisation de
facultés universitaires,
C'est en 1964 qu'il commen-
ça ses études théologiques pour
obtenir son baccalauréat en
Théologie en 1967 et sa licence
en 1969, En septembre de cet-
te année il écrira ses examens
en vue de son degré de Maftri-
se en Théologie.
Ses nombreuses expériences
dans l'enseignement universitai-
re, ses diplômes et degrés, ses
recherches scientifiques dans
notre pays et à l'étranger, n'ont
pas assouvi sa soif de servir
le Seigneur. C'est alors qu'il
a répondu À la Voix qui depuis
longtemps l'invitait,
M, l'abbé Bourbeau a déjà
un engagement comme profes-
seur À l'Université Laval pour
janvier prochain,
Nous souhaitons à l'abbé Gé-
rard Bourbeau le plus grand
succès dans la vigne du Seigneur!
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